Céleste (Céleste)
Dans cette chanson Damien Saez parle d'une relation qu'il a avec une fille, qu'elle le comprend mais qu'il a peur :
Je n'ai peur de rien
Quand tu es là
Moi je ne crains
Rien que toi, rien que moi
Faits de fièvres et d'envie
Dans la suie on se noie
Assoiffés d'interdits
C'est une relation magique et mystérieuse :
Sur la piste décollent
Les chevaux enragés
S'emballent et puis se collent
Les lèvres empoisonnées
Une belle chanson d'amour mais avec toujours ce sentiment de peur et de crainte qui domine.
Du céleste s'éteint ma bouche
Du céleste s'éteint ma bouche
Aller vers toi
Aller vers toi
Du parfum le désir que j'aime
Du parfum le désir que j'aime
T'étais là
T'étais là
Seule au bord du ravin, tu me dis
Seule au bord du ravin, tu me dis
"On y va ? "
"On y va ? "
Toi contre moi
Toi contre moi
Moi contre toi
Moi contre toi
Dans la boîte d'ennui
Dans la boîte d'ennui
C'est la soif qui a faim
C'est la soif qui a faim
Dans le ventre grandit
Dans le ventre grandit
S'envisagent les seins
S'envisagent les seins
Dans le cri de la nuit
Dans le cri de la nuit
Qui nous détruira
Qui nous détruira
Je n'ai peur de rien
Je n'ai peur de rien
Quand tu es là
Quand tu es là
Moi je ne crains
Moi je ne crains
Rien que toi, rien que moi
Rien que toi, rien que moi
Faits de fièvres et d'envie
Faits de fièvres et d'envie
Dans la suie on se noie
Dans la suie on se noie
Assoiffés d'interdits
Assoiffés d'interdits
Rien que toi rien que moi
Rien que toi rien que moi
Au sein de l'incendie
Au sein de l'incendie
Je t'invite au combat et toi
Je t'invite au combat et toi
Tu me dis oui
Tu me dis oui
Allez viens
Allez viens
Sur la piste décollent
Sur la piste décollent
Les chevaux enragés
Les chevaux enragés
S'emballent et puis se collent
S'emballent et puis se collent
Les lèvres empoisonnées
Les lèvres empoisonnées
S'unissent les venins
S'unissent les venins
Et nous ne faisons qu'un
Et nous ne faisons qu'un
Vérités du sacré
Vérités du sacré
Tu me donnes la clef
Tu me donnes la clef
Rien que toi, rien que moi
Rien que toi, rien que moi
Faits de fièvres et d'ennui
Faits de fièvres et d'ennui
Dans la suie on se noie
Dans la suie on se noie
Assoiffés d'interdits
Assoiffés d'interdits
Rien que toi, rien que moi
Rien que toi, rien que moi
Au sein de l'incendie
Au sein de l'incendie
Je t'invite au combat
Je t'invite au combat
Et toi tu me dis oui
Et toi tu me dis oui
Allez viens
Allez viens
A l'amour à la mort
A l'amour à la mort
Toi tu cherches le jour
Toi tu cherches le jour
A l'amour à la mort
A l'amour à la mort
Couteaux dans le velours
Couteaux dans le velours
A l'anarchie des corps
A l'anarchie des corps
Tu t'élèves et tu brûles
Tu t'élèves et tu brûles
Tu gémis au secours
Tu gémis au secours
A la mort, à l'amour
A la mort, à l'amour
A l'amour, à la mort
A l'amour, à la mort
Toi tu cherches le jour
Toi tu cherches le jour
A l'amour à la mort
A l'amour à la mort
Couteaux dans le velours
Couteaux dans le velours
A l'anarchie des corps
A l'anarchie des corps
Tu t'élèves et tu brûles
Tu t'élèves et tu brûles
Tu souris et tu cours
Tu souris et tu cours
A la mort à l'amour
A la mort à l'amour
Vos commentaires
Sinon c'est toujours aussi magnifique niveau rapport texte/musique <3 :-D
Viive Saez !!! comme toujours <3 :-D
Rock Mag :
Alors là, c'est deux contre le reste du monde ? Mais que veut dire cette première phrase au juste : "Du céleste s'éteint ma bouche" ?
Damien Saez :
Eh bien en fait j'ai voulu que le mot céleste, qui à la base est quand même un mot très pompeux, soit quantifié. Du céleste comme si c'était une matière. Si céleste est le personnage, et que le personnage est une planète, une fois que je suis sur cette planète, je n'ai plus besoin d'écrire : alors ma bouche s'éteint. Je ne dis plus rien. Ca parle de la création. La création vient du chaos. La digestion de tes nourriture intellectuelles ou affectives, dont je parlais tout à l'heure, donne lieu à l'expulsion. Mais l'expulsion de tout le monde, tu vois ce que je veux dire, pas l'accouchement. Ecrire ce n'est pas accoucher, accoucher ça va encore bien au-delà. Non, écrire c'est chier après la digestion, on va dire. J'aime bien cette métaphore un peu crade.
Voiloù