L'odyssée Du Réel ()
Cette chanson est assez particulière car des passages sont chantés tandis que d'autres sont plutot récités, comme une poésie, c'est le cas des énumération "le premier homme... ". Sur un rythme ska bien balancé, la Ruda Salska parle de la tristesse de la vie quotidienne, avec un air blasé dans la voix quand elle parle du monde : "la énième connerie... ", parole dite dans un léger soupir représente bien l'humeur de la chanson. Les changements de rythme, et les mélodieux passages chantés font de cette chanson un morceau agréable à écouter. Jvous conseille d'ailleurs tout l'album Le passager du réel, il est tout bien, en particulier les morceaux Histoires improbables, l'Evolutionnaire, Le Tort et la Raison...
Le premier cri...
Le deuxième souffle...
La troisième dimension...
Le quatrième élément...
Le cinqième continent...
Le sixième sens...
Le septième art...
La huitième armée...
La neuvième symphonie...
Le dixième commandement...
Le onzième parallèle...
Le douzième salopard...
Mon treizième verre...
La quatorzième avenue...
La quinzième heure...
La seizième minute...
La dix-septième femme qui passe... Il pleut...
... Pour la dix-huitième fois...
Au dix-neuvième jour du mois...
Ma dernier cigarette... La vingtième...
Le vingt et unième siècle... J'y suis, j'y reste...
L'odyssée du réel ! ...
Le premier homme...
Le deuxième couteau...
Le troisième reich...
La énième connerie
La cinquième république...
Le sixième amendement...
Le septième samouraï...
Il est quinze heure dix-sept ! J'éteins ma cigarette... Tu ne viendras pas !
Au destin d'une planète le chemin de deux êtres, ce n'est rien et pourtant parfois...
Tout s'éteint, tout s'arrête et ma tête se projette aux cloisons des lendemains sans toi...
Je griffonne l'addition où j'ai rayé ton nom...
Je pense à l'homme que je vais être...
Et la vie de l'homme me paraît désuète...
Par delà la vitrine, je regarde placide le ballet des âmes qui défilent sous la pluie,
L'inconnue de leur viespasse par la prochaine avenue...
Il est quinze heure dix-huit !
Et les tac et les tic ne créent plus de déclic en moi,
Ni le bras mécanique de la boîte à musique où tourne ce disque au désespoir...
Où tourne ce disque au désespoir... L'odyssée du réel ! ...
Mon verre... Le glaçon dans mon verre... Mon verre sur le zinc... Le zinc de ce bar...
Ses néons sur l'avenue... Qui croise d'autres avenues... Le dix-huitième arrondissement...
Paris...
Le pays de Molière... Le vieux continent... La terre...
Elle s'arrêtera pas de tourner ! Que tu ne viennes pas, ça ne changera pas le monde...
La terre...
Elle s'arrêtera pas de tourner ! Que tu ne viennes pas, ça ne changera pas le monde...
On n'intéresse personne !
Et le temps s'éclaircit, on ferme les parapluies...
Et le temps qui poursuit sa ronde à l'infini...
Et les éphémérides sont papiers gras qui collent puis volent au vent de la vie...
Tu fuis dans les rigoles, je remonte mon col... Non ! Ce n'était pas un SOS ! ...
Ce n'était qu'un signal de détresse...
L'odyssée du réel ! ...
Le premier rendez-vous... Et puis le dernier... Mon dernier verre...
Première résolution ! Au quatrième temps, il sera exactement qunize heure...
Dix-neuf minutes ! ... . L'odyssée du réel ! ... J'y suis !
... J'y reste ! ... . L'odyssée du réel ! ... Le vingt et unième siècle...
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