Vanité
Pour comprendre cette chanson il faudrait déjà connaitre la définition de "vanité" : Synonyme d'orgueil, de fierté déplacée. L'adjectif correspondant (" vain ") n'a pas le même sens mais désigne plutôt quelque chose d'inutile et voué à l'échec. L'individu qualifié de vaniteux cherche à vanter des mérites sans que ceux-ci ne soient fondés. Il pourra user de mensonges pour se faire valoir.
Le premier couplet parlerait alors du fait que ce narrateur vaniteux, pour rester proche des personnes qu'il connait, imite alors une bonne partie de leur comportement et valeurs. Il essairait même de s'inventer une vie pour ce même but :
"J'assemble chaque matin des pièces de ma vie
Je rassemble des sourires à montrer aux gens
Pour paraître bien aimable"
Le refrain serait une réponse à ceux qui ne comprennent pas ce comportement.
Même si il ne veut pas être comme eux, ce narrateur vaniteux explique dans le deuxième couplet qu'il fait tout celà car il ne veut pas être seul en fait, il se sent mal dans sa peau et a besoin de compagnie pour remédier à celà.
Le troisième couplet montre le côté orgueuilleux de la vanité. Le fait que le narrateur se fout, quelque part, des autres car il veut se faire remarquer.
J'assemble chaque matin des pièces de ma vie
Je rassemble des sourires à montrer aux gens
Pour paraître bien aimable
Parce que au fond je boite, la tête dans une boîte
Ca me crève les yeux, empêtré, trop anxieux
Alors je lèche mes larmes, rien ne sèche le drame
Quand les autres m'alignent
Quand les autres s'acharnent
Quand ma route vascille de long en large, ma vie en marge
Faudrait que je calque mes pas sur mes voisins de palier
Avec ma vision du monde décalé
Mais y'a rien pour classer ma passion, mon métier
Je rentre pas dans les cases
Je rentrerai jamais dans votre cage
Refrain :
Et alors ?
C'est ma vie c'est mon puzzle
Je suis souvent soumis à des tonnes d'a priori
Je me répands des fois de trop moi
Vouloir montrer que j'aboie
Plus fort que toi, mais j'ai les paumes qui tremblent
Et l'inconnu je l'appréhende
Cherchant souvent mes yeux d'enfants
De vieux tourments
Semant le doute font que parfois je mens
Et même je triche alors sur mes mains je crache
Je mords mes lèvres
J'en bave ma sève
Je pleure mon venin
De ne savoir rien
Coupé par mille lames je me sens laid
Mais c'est comme ça qu'on m'a fait
Je ne suis pas quelqu'un de sage
J'entrerai jamais dans leur cage
[refrain] X2
Il n'en tient qu'à moi seul
Lancez moi des pierre à mille contre un seul
Ma vanité me sert, elle me protège de vos sales gueules
Pense comme tu le sens, moi je ne sens plus rien
Je vous tourne le dos, je suis déjà loin
J'entrerai jamais dans votre cage X3
J'entrerai jamais dans cette cage.
[refrain] X2
Il n'en tient qu'à moi seul X2
Vos commentaires
çà change des débuts de pleymo :-D
les paroles ont un sens maintenant :-P