Elis (Elis)
Cette chanson décrit la mort d'un homme. On a plusieurs métaphores comme "Les grappes de raisin pourprées tombent", qui indiquent que l'homme est entrain de se vider de son sang. Dans le sixième paragraphe, le mot "Hyazinthe" fait référence au personnage de la mythologie grecque qui porte ce nom. La légende raconte que Hyazinthe est un jeune homme d'une grande beauté qui trouve la mort accidentellement, et que, de son sang naît une jacinthe. De plus, Elis est le nom d'une ville grecque.
Elis, wenn die Amsel im schwarzen Wald ruft,
Elis, lorsque le merle crie dans la forêt noire
Dieses ist dein Untergang.
Cela annonce ta fin
Deinen Lippen trinken die Kühle des blauen Felsenquells.
Tes lèvres goûtent la fraîcheur de la source bleue des rochers
Lass, wenn deine Stirne leise blutet
Arrête, lorsque ton front saigne doucement
Uralte Legenden
Légendes immémoriales
Und dunkle Deutung des Vogelflugs.
Et explication inconnue des vols d'oiseaux
Du aber gehst mit weichen Schritten durch die Nacht,
Tu marches encore à douces enjambées à travers la nuit
Die voll purpurner Trauben hängt
Les grappes de raisin pourprées tombent pleinement
Und du regst die Arme schöner im Blau
Et tu bouges les bras plus joliment dans l'ivresse
Ein Dornbusch tönt,
Un buisson épineux retentit
Wo deine modernden Augen sind.
C'est là que sont tes yeux nouveaux
O, wie lange bist, Elis, du verstorben.
Ô, depuis combien de temps, Elis, es-tu décédé
Auf deine Schläfen tropft schwarzer Tau,
A ta tempe coule une rosée foncée
Das letzte Gold verfallner Sterne
Le dernier or des plus décadentes étoiles
Dein Leib ist eine Hyazinthe,
Ton corps est une jacinthe
In die ein Mönch seine Finger taucht.
Dans laquelle un moine plonge ses doigts
Eine schwarze Höhle ist unser Schweigen.
Notre silence est une caverne obscure
Daraus bisweilen
D'où parfois
Ein sanftes Tier tritt
Une bête placide ère d'un pas pesant
Und langsam die schweren Lider senkt.
Et lentement se ferment les lourdes paupières
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