Auf Dem Wasser Zu Singen (Chanter Sur L'Eau)
Auf dem Wasser zu singen, D. 774, date de 1823. Ce lieder envoûtant accompagne un poème de Friedrich Leopold Graf, comte de Stolberg.
Mitten im Schimmer der spiegelnden Wellen
Au milieu du miroitement des vagues réfléchies
Gleitet, wie Schwäne, der wankende Kahn :
Glisse, tel des cygnes, le vacillant bateau ;
Ach, auf der Freude sanftschimmernden Wellen
Ah, sur la douce et miroitante joie des vagues
Gleitet die Seele dahin wie der Kahn;
Glisse au long l'âme comme le bateau ;
Denn von dem Himmel herab auf die Wellen
Ensuite, du Ciel jusqu'aux vagues
Tanzet das Abendrot rund um den Kahn.
Danse tout autour du bateau le coucher du soleil.
Über den Wipfeln des westlichen Haines
Au dessus de la cime du bosquet de l'ouest
Winket uns freundlich der rötliche Schein;
Flotte, amicalement, la lueur rougie ;
Unter den Zweigen des östlichen Haines
Sous les branches du bosquet de l'est
Säuselt der Kalmus im rötlichen Schein;
Murmurent les roseaux dans la lumière rougie ;
Freude des Himmels und Ruhe des Haines
Joie du Ciel et la paix du bosquet
Atmet die Seel im errötenden Schein.
Est respirée par l'âme dans la lumière rougissante.
Ach, es entschwindet mit tauigem Flügel
Ah, le temps disparaît sur une aile de rosée
Mir auf den wiegenden Wellen die Zeit;
Pour moi, sur les vagues secouées ;
Morgen entschwinde mit schimmerndem Flügel
Demain, le temps disparaîtra avec des ailes miroitantes
Wieder wie gestern und heute die Zeit,
Une fois de plus, comme hier et aujourd'hui,
Bis ich auf höherem strahlendem Flügel
Jusqu'à ce que je, sur une aile hautement plus rayonnante,
Selber entschwinde der wechselnden Zeit.
Disparaisse moi-même dans le temps changeant.
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