One (Hu)'man One Vote (feat. Savuka) ()
Johnny Clegg a écrit cette chanson en mémoire d'un de ses amis d'université, le docteur David Webster, militant anti-apartheid tué à Johannesburg. La brutalité de sa mort, dit-il, les a laissé désemparés et surtout fous de rage, et c'est le 22 mai qu'il a composé cette chanson.
Elle se base néanmois aussi sur le droit des votes des hommes de couleur en Afrique du Sud :
Bathi : "Sanguena Savuma thina. lapha abazange bengena abazali bethu
Ils disent : "nous étions d'accord pour entrer dans un monde où nos parents et nos ancêtres n'étaient eux jamais entrés
Nabadela bayasikhalela thina ngoba asinavoti
mais ceux-ci pleurent car nous n'avons pas le droit de voter
Puis il parle de l'occident qui dort sur une liberté fragile (en parlant du droit de vote des hommes de couleur), qu'on a oublié le prix qu'il a fallu payé, en effet, il y a eu des manifestations et des protestations et autres joyeuseries, il faut pas oublié qu'il y en a eu aussi en Europe, à l'époque on avait un peu plus tendance à oublié car les gens se préoccupaient un peu plus des mouvements anti-apartheid en Afrique du Sud que les faits déjà accomplis ici. Et comme il le dit, dans un futur proche, une image d'un homme révolutionné apparaîtra, celui qui dit : un homme, un vote.
Car laisser chaque homme voter, c'est un pas dans le futur (à l'époque) et c'est aussi grâce à ce genre de slogans militants que Johnny Clegg y est pour quelque chose dans la modification de l'Afrique du Sud et de la libération de Nelson Mandela.
Il décrit d'une autre manière l'Est et le Sud, ils parlent d'eux comme des états déjà révolutionnés, ils laissent tout le monde voter, et évidemment pour eux, ça leur fait espérer qu'un jour viendra où on laissera les blancs et les noirs voter ensemble.
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