Citizen ()
Troisième chanson de l'album The Adversary.
Comme l'indique son titre, cette chanson est un appel aux citoyens, pour leur faire réaliser certaines choses. C'est en fait une critique de la société.
Par exemple dans le premier couplet, Ihsahn, s'adresse à un citoyen(on pourrait dire aux citoyens en général, mais j'explique comme s'il s'adressait à un seul, à chacun de nous en fait ; ca ne change pas le sens de toute façon, que nous soyons déjà citoyen ou pas). Il nous interpelle en nous posant des questions : il nous demande d'où vient notre voix, notre droit à la parole, et nous demande 'quel mensonge est assez pourri pour que tu[on] l'endures'.
Il parle ensuite de notre propre fierté, évasive et tiède, que l'on a jusqu'à la fin. Une fierté que nous vivons avec obéissance et humilité. Une fierté que nous ne devrions peut-être pas avoir ?
Ihsahn nous interpelle encore, et déclare que notre moralité dépend de celle des autres('moralité interdependante'), et qu'elle a rendu trop doux le lit dans lequel nous nous allongeons. Ce que j'interprète comme s'il disait que nous nous faisions une bonne conscience, non meritée ? Ihsahn essaie ensuite de nous faire reconnaître, réaliser notre fragilité lorsque nous dormons pour servir le "Grand Bien". Donc notre tort lorsque l'on se fait des illusions sur notre 'bonne conscience' ?
Ihsahn déclare que nous sommes unis dans la peur, dans des vies difficiles à supporter, dans des illusions d'unité, l'illusion que nous sommes tous pairs(comme il l'a déjà déclaré dans la chanson Called By the Fire).
Ihsahn déclare qu'il ne cherche pas vraiment à ce que nous le comprennons, mais, apparemment dégouté de la citoyenneté, il déclare qu'il n'a plus foi en les citoyens, qu'il leur crache dessus, et déclare
"Tu es le fardeau de mon héritage"
Il déclare ensuite qu'il n'y a ni chambre ni air pour alimenter un feu dans notre précieux monde de l'égalité.
S'adressant toujours aux citoyens, il lui dit qu'il(le citoyen) est fidèle à la tradition lorsqu'il crucifie ceux dont les voix brûlent, et qu'il récite et corrompt toujours leurs épitaphes pour en crucifier un autre. Le feu, ceux dont les voix brûlent, serait-ce des gens comme Ihsahn, les gens éveillés qui se sont rendus compte de tout ce qu'a cité Ihsahn auparavant ? des gens qu'on ne laisse pas s'exprimer car leur façon de penser diffère de la masse populaire ?
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