Exil ()
Les oiseaux qui voyagent en cage
Recroquevillent leur amplitude
Ils traînent derrière eux leur paquetage
Par moins cent mille mètres d'altitude
L'horizon est un inconnu
A qui ils demanderont asile
Ils espèrent être les bienvenus
Dans le costume de leur exil
Refrain
Et ils portent au fond de leur coeur
Une poignée de sable du désert
Ils sentent souvent son odeur
En souvenir d'un bord de terre
Les oiseaux qui voyagent en cage
Chantent dans leur tête des légendes
Avec de grands chevaux sauvages
Qui repeuplent les no man's land
Ils chantent dans leur tête jusqu'au jour
Où ils pourront à haute voix
Annoncer le compte à rebours
De l'explosion de leur joie
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