K-hole ()
Cette chanson, d'ailleurs comme la plupart des soeurs Casady, fait référence à la religion, à la musique et surtout à la vie.
Avec ce deuxième album, suite à l'opus éponyme : La Maison de mon rêve, Coco Rosie alias Sierre et Bianca, commence fort en citant des textes enfantins et vacillants avec des thèmes souvent tabous.
K-hole est une petite beauté qui scratche et qui grésille, laissant une sensation de mystère et de douceur, qui ouvre la marche en titillant nos tympans de bruits peu communs et originaux. Très attendrissante, elle se caractérise par un sentiment de mélancolie et de nostalgie.
Reopsant sur une mélodie d'un calme olympien, cette comptine est soutenue comme je le disais par des instruments divers : jouets d'enfants, harpes, xylophones, et pianos...
Le travail sur les voix renforce ce côté féerique et intemporel : la voix lyrique de Sierra a un côté angélique, le son "platine", qui évoque les vieux enregistrements d'avant-guerre, se marrie parfaitement à la voix enfantine et minaude de Bianca, qu'on croirait alors issue d'un vinyle tournant sur un vieux gramophone…
Le mélange original de toutes les sonorités présentes sur cette balade confère à l'album un attrait unique.
Les paroles décalées peuvent parfois donner dans la provocation, laissent une impression étrange et contrastée, entre rêve et douleur, dont on est bien loin de se lasser.
Créatrices d'un genre qui à de beaux jours devant lui, Coco Rosie émerveille davantage tout comme cette chanson, un coffre qu'on voudrait ouvrir et réouvrir afin de trouver ce bonheur tant recherché...
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