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Paroles et traduction de la chanson «Colors» par Utada Hikaru

Colors ()

En même temps que je regarde dans le rétroviseur
Je ne me suis pas rendu compte que ça a accéléré

Si on me dit qu'on peut aller partout
Les désirs ne sont pas vrais, je vois des panneaux tout gris

Le vacillement de la flamme décrit ce soir encore un rêve
La pointe de ton pinceau n'est-elle pas sèche ?

Si tu ne vois pas le ciel bleu, ouvre ton parapluie bleu
Ce n'est pas grave la toile est à toi
Il ne faut lever le drapeau blanc que quand on abandonne
Maintenant je suis comme le taureau du torero, attirée par le tout rouge

En dessous de la lampe fluorescente qui déteint les couleurs
Je l'ai rencontré sur les cases noires et blanches de l'échiquier

En hésitant on était là ensemble
Ca fait un mois, t'en souviens tu encore ?

Il fallait simplement regarder l'orange du soleil couchant sans rien dire
(Ici il y a utilisation d'un proverbe " kuchi wa wazawai no moto " qui signifie littéralement la bouche est à l'origine du désastre ou encore l'équivalent français de " le silence est d'or ")
Les vêtements noirs, on le porte que quand on va prier les morts
Volontairement j'ai laissé une trace de rouge à lèvre toute rouge.

Si je te disais que je ne fais plus que des dessins sans rêve
Recouvre cette toile autant de fois qu'il le faut
Il ne lever le drapeau blanc que quand on abandonne
Mon état actuel est une couleur que tu ne connais pas

 
Publié par 5291 2 2 4 le 9 mai 2006 à 17h28.
Colors (2003)
Chanteurs : Utada Hikaru
Albums : Colors

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