Inner City Blues (make Me Wanna Holler)
(Blues du centre-ville ( Me Donnerait Envie De Hurler))
Dah, dah, dah, dah
Dah, dah, dah, dah, dah, dah, dah
Dah, dah, dah, dah
Dah, dah, dah, dah, dah, dah, dah
Dah, dah, dah
Rockets, moon shots
Des fusées, des tirs vers la lune
Spend it on the have nots
Des dépenses en défaveur des pauvres
Money, we make it
L'argent, nous le faisons
Fore we see it you take it
Avant de le voir nous le prenons
Oh, make you wanna holler
Oh ça te donne envie de hurler
The way they do my life
La façon qu'ils ont de faire ma vie
Make me wanna holler
Ça me donnerait envie de hurler
The way they do my life
La façon qu'ils ont de faire ma vie
This ain't livin', This ain't livin'
Ce n'est pas vivre, ce n'est pas vivre
No, no baby, this ain't livin'
Non, non chérie, ce n'est pas une vie
No, no, no
Non, non, non
Inflation no chance
L'inflation n'est pas une chance
To increase finance
De développer les finances
Bills pile up sky high
Les factures s'amoncellent jusqu'au ciel
Send that boy off to die
En envoyant ce garçon mourir
Make me wanna holler
Ça me donnerait envie de hurler
The way they do my life
La façon qu'ils ont de faire ma vie
Make me wanna holler
Ça me donnerait envie de hurler
The way they do my life
La façon qu'ils ont de faire ma vie
Dah, dah, dah
Dah, dah, dah
Hang ups, let downs
Des Accroche-toi, laisse tomber
Bad breaks, set backs
De mauvaises pauses, des revers
Natural fact is
La réalité naturelle fait
I can't pay my taxes
Que je ne peux payer mes impôts
Oh, make me wanna holler
Oh, ça me donnerait envie de hurler
And throw up both my hands
Et de tout jeter en l'air de mes deux mains
Yea, it makes me wanna holler
Yeah, ça me donnerait envie de hurler
And throw up both my hands
Et jeter en l'air de mes deux mains
Crime is increasing
Le crime est en expansion
Trigger happy policing
La police à la gâchette facile
Panic is spreading
La panique se répand
God know where we're heading
Dieu sait où nous nous dirigeons
Oh, make me wanna holler
Oh, ça me donnerait envie de hurler
They don't understand
Ils ne comprennent pas
Dah, dah, dah
Dah, dah, dah
Dah, dah, dah
Mother, mother
Mère, mère
Everybody thinks we're wrong
Tout le monde pense que nous avons faux
Who are they to judge us
Qui sont-ils pour nous juger
Simply cause we wear our hair long
Simplement parce que nous avons les cheveux longs
Contenu modifié grâce à Jihelg
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"Inner City Blues" dépeint les ghettos du centre-ville américain alors qu'il débat de la situation économique sombre dans le contexte de la course à l'espace, de la guerre du Vietnam et des manifestations qui ont suivi, ainsi que de la brutalité policière.
(source genius)
Dans le premier couplet, Marvin parle de l'argent que le gouvernement américain donnait à la NASA du milieu des années 1960 jusqu'au début des années 1970 (notamment pour l'Apollo 11 avec Neil Armstrong), et de la privation de droits que de nombreux Noirs du centre-ville ont ressenti en voyant l'argent public versé dans des réussites aussi théatrales au lieu de soulager leurs souffrances.
Deuxième couplet. Les factures augmentent, ce qui rend la vie plus difficile, beaucoup de gens pensaient n'avoir personne vers qui se tourner, alors par désespoir, beaucoup de jeunes hommes se sont tournés vers l'armée qui a été impliquée dans la guerre controversée du Vietnam, controversée à cause de la mort de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, de dommages causés aux maisons des vietnamiens et à l'intervention jugée inutile des États-Unis dans les affaires internationales alors que chez eux, aux États-Unis, il y avait des gens qui souffraient sans l'aide du même gouvernement qui envoyait mourir de jeunes hommes pour une cause superficielle.
Troisième couplet. Avec le climat économique tel qu'il était, il était difficile de joindre les deux bouts pour de nombreuses personnes dans les centres-villes des années 70 à travers le pays.
Couplet 4. À mesure que la pauvreté augmente, le désespoir augmente également. Dans des moments désespérés, certaines personnes ont recours au crime pour survivre ou du moins l'utilisent comme une sorte de distraction de la tourmente dans laquelle elles se trouvent. La brutalité policière, en particulier contre les Noirs, était et est toujours un problème énorme.
Vos commentaires
Merci beaucoup Monsieur Marvin Gaye. Grâce à vos enfantements, mon cœur s'ouvre à chaque fois que je vous écoute et cela me permets de voyager,rêver,que du bonheur.
Vous resterez dans mon cœur toute ma vie !
Reposez en paix frère !
"bills", ce sont des factures, et non pas des billets, qui s'amoncellent jusqu'au ciel.
En français courant, on dira plutôt "c"est pas une vie" que "ce n'est pas vivre".
Aujourd'hui encore, cette chanson résonne avec autant de puissance qu'en 71 face à l'actualité de la condition noire Américaine. Un chef d'oeuvre absolu. Longtemps après que sa voix se soit tue, Marvin Gaye continue d'être irremplaçable. Sa disparition tragique nous laissera toujours inconsolables.