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Paroles de la chanson «Copernic-sur-Mer» par The Burmese Days

Bordel bordel bordel bordel bordel, il n'y a qu'un pas avant je ne sais quoi
Et merde à la fin, pourquoi tout se sépare sur le dernier chemin ?
Bordel bordel bordel bordel bordel, un ultime degré avant le prochain
Et merde à la fin, tout le monde surnage dans cette piscine à vague

Le temps, le temps, le temps qui brasse
Mais rien ne reste, mais rien ne bouge
Le temps, le temps, vient jusqu'à moi
Alors pourquoi je te mens pourquoi je ne te vois?

Pourquoi tu restes et pourquoi tu as un hibou dans la poche de ton sac
Comment tu vas, tu ne postes plus rien, retrouvons nous dans deux ans ou trois

Bordel bordel bordel bordel bordel, il n'y a qu'un pas avant je ne sais quoi
Et merde à la fin, pourquoi tout se sépare avant le dernier chemin ?

Le temps, le temps qui casse, que rien ne répare
A temps, on crée des langages, on ouvre des voies
Le temps, le temps de s'asseoir, le vent contre soi
Attends, ne fais plus un geste, ne fais plus de vague

Pourquoi tu restes et pourquoi tu as de la poudre blanche plein les mains ?
Comment tu vas ? Tu ne me suis plus, reparlons nous à noël prochain

Est-ce que c'est bon ?
Ouais ! Très bien ! Très bien ! Bravo !

Bordel bordel bordel bordel bordel, il n'y a qu'un pas avant je ne sais quoi
Et merde à la fin, pourquoi tout se sépare avant le dernier chemin ?
Bordel bordel bordel bordel bordel, un ultime degré avant le prochain
Et merde à la fin, tout le monde surnage dans cette piscine à vague

__________
Comme tout les morceaux de l'album, Copernic-sur-Mer relate le dépit face à un monde qui s'écroule mais à propos duquel on ne peut pas faire grand chose. La posture de s'asseoir face au vent apparaît alors comme une ultime tentative de méditation et de prendre les choses les plus pessimistes avec une certaine philosophie. La piscine à vague fait écho au titre de l'album La Théorie des Foules concernant une exposition qui traitait des mouvements de masse notamment dans les piscines à vagues géantes en Chine ou au Japon où des centaines de gens sont agglutinés les uns sur les autres en attente d'une petite vague qui vient mettre du mouvement dans leur vies. Le divertissement même fugace prime sur l'inconfort de la situation. La surpopulation se déplace dans le cadre du loisir.

La poudre blanche qui pourrait être comprise comme de la drogue est simplement la magnésite pour l'escalade dont il est aussi fait référence dans le couplet qui parle d'ouvrir des voies (ironiquement on comprenait plutôt d'ouvrir des voies spirituelles ou de révolution).

L'ultime degré avant le prochain fait référence aux annonces concernant le dernier degré à ne pas dépasser avant une catastrophe immense, chose que les nombreuses COP n'ont que peu à faire. Le problème étant que les catastrophes ne sont pas imminentes mais seront vécues dans bien des années quand aucun retour en arrière possible, les gens s'acclimatent alors des effets d'annonces du Giec et autres, et ne semblent plus du tout y être réceptifs.

Enfin, la chanson traite de l'incapacité des gens à pouvoir réellement se parler à cause des réseaux sociaux, tout le monde se follow et suit la vie des gens en surface, il n'y a donc plus besoin de communiquer réellement, à part pour souhaiter un joyeux noël chaque année. Alors que le silence résonne, les gens seront pourtant plus facilement choqué de voir que quelqu'un ne les suit plus sur Instagram.

 
Publié par 115 1 le 2 janvier 2025 à 7h23.
La Théorie des Foules [Ep]
Chanteurs : The Burmese Days

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