(Gérard Manset)
Christian maraudait ce monde
Et comme un champignon vénéneux
S'infiltra dans l'humus urbain
Un jour le vent a ployé les branches
Un jour le vent a crevé le ciel
Juste à l'instant où naissait le matin
Le vent m'emporte et soudain tout change
Le vent m'entraîne, plus rien n'est pareil
Et je m'en vais, sans regret, plus loin
Emportée par le vent plus haut que les nuages
Emportée par le vent, vole ma vie
Vers d'autres horizons, vers un autre rivage
Le vent s'est levé et je le suis
Je ne suis rien, rien qu'une poussière
Que le vent traîne et charrie au loin
Le vent seul connaît mon destin
Un soir, le vent en mille parcelles
Me conduira tout près du soleil
Dans la vague éternelle
Qui habite le ciel
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