A la closerie des lilas
Elle s'est réfugiée dans mes bras
Elle avait un drôle de velours
Dans sa voix des combats trop lourds
Et dans ses yeux l'air insoumis
Un regard en mal de pays
Comme une étincelle dans la nuit
Je lui ai dit
Raconte moi Paloma
Le soir qui descend trop tôt
Le manège des corbeaux
La chaleur des braseros
Raconte moi Paloma
Les mots qu'on entend là bas
Le passé qui vole en éclat
La peur qui n'en finit pas
Loin de la closerie des lilas
Elle avait sous son grand manteau
L'histoire d'un pays en lambeaux
Ce qu'elle disait crevait la lune
Et je remerciais la fortune
De ce rayon sur mon chemin
Elle parlait d'un monde en déclin
De l'espoir qu'il fallait sauver
Je répétais
Raconte moi Paloma
Les mots qu'on entend là-bas
Le passé qui vole en éclat
La peur qui n'en finit pas
Loin d'la closerie des lilas
Raconte moi Paloma
Le soir qui descend trop tôt
La chaleur des braseros
Elle a posé
Au coin du lit
Son grand manteau couleur de pluie
Accordant le temps d'une trêve
Aux tambours battants de ses rêves
Depuis elle dort, Paloma dort
Et ça ressemble à de l'amore
Depuis elle dort, on dit qu'elle dort
Et ça ressemble à de l'amore
Raconte moi Paloma
Le soir qui descend trop tôt
Le manège des corbeaux
La chaleur des braseros
Raconte moi Paloma
Les mots qu'on entend là-bas
Le passé qui vole en éclat
La peur qui n'en finit pas
Raconte moi Paloma
Le soir qui descend trop tôt
Le manège des corbeaux
La chaleur des braseros
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