Ma fragile,
Ma tendre et douce petite fille,
Dommage que les années filent
Et que grandissent les enfants
Ma sensible,
Nous deux, on reste indivisible
Mais va-t'en le plus tard possible,
Attends que j'aie les cheveux blancs
Ton absence
Peindra la maison de silence
MĂȘme les poupĂ©es de ton enfance
Auront du chagrin pour longtemps
Ma fragile,
Il me sera si difficile
De te voir t'en aller, ma fille,
De te sourire en te perdant
Je n'arrive pas à dormir quand tu n'es pas rentrée
Je regarde l'heure, j'ai sûrement tort de m'inquiéter
Mais tu es si jeune et j'ai si peur
Qu'un maladroit, qu'un inconscient te brise le cĆur
Ma fragile,
A ton départ, petite fille,
Il neigera sur la famille
MĂȘme si dehors il fait beau temps
Petite femme,
Dans ta chambre vide et trop calme
Ton petit frĂšre verra des larmes
Au coin des yeux de ta maman
Mon eau vive,
Te voir partir vers d'autres rives
Il va falloir que ça m'arrive
Et je redoute ce moment
J'appréhende
Comme toi, la fin des années tendres
Nous n'en parlons jamais ensemble
Sans rien se dire, on se comprend
Un jour, sous tes yeux,
Des cernes vont se dessiner
Et moi, sans te poser de question
Je comprendrai
L'air gĂȘnĂ©, on se regardera
Qui de nous deux
Baissera les yeux ?
Peut-ĂȘtre moi
Ma fragile,
Ma tendre et douce petite fille,
Si des Ă©preuves difficiles
Un jour t'Ă©loignent du bonheur,
Aie confiance,
Reviens chez nous comme en vacances
Et comme au temps de ton enfance,
Pose ta joue, lĂ , sur mon cĆur
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