LĂ -bas, rien n'est comme ici.
Là -bas, tout est différent.
Pourtant, les chats aussi sont gris
Et les lilas blancs sont blancs
Mais l'amour, s'il est l'amour,
N'a ni de pourquoi, ni de comment
Et les fleurs des jardins, tout autour,
Chantent doucement aux enfants.
LĂ -bas, lĂ -bas,
De l'autre cÎté du miroir.
LĂ -bas, lĂ -bas,
De l'autre cÎté du miroir,
LĂ -bas, rien n'est comme ici.
LĂ -bas, tout est autre chose.
Pourtant, un lit, aussi, est un lit
Et une rose, une rose.
La beauté qui est beauté
N'a ni de faux semblant, ni de fort
Et les douces brises embaumées
Accompagnent l'oiseau qui dort,
LĂ -bas, lĂ -bas
De l'autre cÎté du miroir.
LĂ -bas, lĂ -bas,
De l'autre cÎté du miroir,
LĂ -bas, rien n'est comme ici.
LĂ -bas, tout est autrement.
Pourtant, la vie, aussi, est la vie
Et le vent, aussi, le vent.
La mort, si elle est lĂ -bas,
Mais la mort n'existe plus
Car, depuis longtemps déjà , elle dort,
Seule, paisible, au fond d'un bois,
LĂ -bas, lĂ -bas,
De l'autre cÎté du miroir.
LĂ -bas, lĂ -bas,
De l'autre cÎté du miroir,
J'aimerais tant qu'on m'y porte,
Qu'on s'y voit, qu'on y passe.
Oh, oh que je voudrais que l'on m'y porte
Avant que quelqu'un ne le casse,
LĂ -bas, lĂ -bas,
De l'autre cÎté du miroir.
LĂ -bas, lĂ -bas,
De l'autre cÎté du miroir,
J'aimerais tant qu'on m'y porte.
J'aimerais tant qu'on y passe
LĂ -bas, lĂ -bas,
LĂ -bas, lĂ -bas,
LĂ -bas, lĂ -bas...
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