Facebook

 

Paroles de la chanson «Maria Bonita » par Bernard Lavilliers

Elle dansait le soir
Dans son fourreau noir
La baïara de la Joliette
Obscure diva de tous les forçats
Qu'ils soient albanais ou bien grecs

Déesse des mers
Froide des flots verts
Qui battent les falaises grises
La chanson connue des îlots perdus
Aux nuits infinies des banquises

Mais c'est des histoires
Que raconte aux escales
Un marin en cavale
Qui a changé de nom

Mais c'est des chansons
De cordage et de toile
Mystérieuses et fatales
Rescapées des typhons

Maria Bonita
Regard minéral
Aimait jouer des métaphores
Dans un portugais qui toujours chantait
La magie noire de Salvador

Les hommes se taisaient
Un silence épais
Capiteux parfum de la mort
Le regard perdu près des grands docks nus
Les rêves et les cités d'or

Mais c'est des histoires
Que raconte aux escales
Un marin en cavale
Qui a changé de nom

Mais c'est des chansons
De cordage et de toile
Mystérieuses et fatales
Rescapées des typhons

Maria Bonita
Dans son fourreau noir
La légende de la Joliette
Pouvait vous lancer d'une voix cassée
Un sort au delà des tempêtes

Parfois son sourire
Chargé de désir
Laissait un marin
Sur la plage

Marseille savait
Que ceux qui restaient
Un jour prochain
Feraient naufrage

Mais c'est des histoires
Que raconte aux escales
Un marin en cavale
Qui a changé de nom

Mais c'est des chansons
De cordage et de toile
Mystérieuses et fatales
Rescapées des typhons

 
Publié par 103308 4 5 7 le 2 novembre 2024 à 6h13.
Samedi Soir à Beyrouth
Chanteurs : Bernard Lavilliers

Voir la vidéo de «»

Dire «merci» pour cette traduction Corriger une erreur
 

Vos commentaires

Aucun commentaire pour le moment

Caractères restants : 1000