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Paroles de la chanson «Le Colonel » par Jacques Brel

Colonel, faut-il
Puisque se lĂšve le jour
Faire battre tous les tambours
RĂ©veiller tous les pandours
Colonel, faut-il

Faire sonner tous les clairons
Rassembler les escadrons 
Colonel, colonel, nous attendons

Le colonel s’ennuie
Il effeuille une fleur
Et rĂȘve Ă  son amie
Qui lui a pris son cƓur
Son amie est si douce et belle
Dans sa robe, au soleil
Que chaque jour passĂ© prĂšs d’elle
Se meuble de merveilles

Colonel, faut-il
Puisque voilà l’ennemi
Faire tirer notre artillerie
Disposer notre infanterie 
Colonel, faut-il
Charger tous comme des fous
Ou partir à pas de loup 
Colonel, colonel, dites-le-nous

Le colonel s’ennuie
Il effeuille une fleur
Et rĂȘve Ă  son amie
Qui lui a pris son cƓur
Ses baisers doux comme velours
Tendrement ont conduit
À l’état-major de l’amour
Le colonel ravi

Colonel, faut-il
Puisque vous ĂȘtes blessĂ©
Faut-il donc nous occuper
De vous trouver un abbé 
Colonel, faut-il
Puisqu’est mort l’apothicaire
Chercher le vĂ©tĂ©rinaire 
Colonel, colonel, que faut-il faire

Le colonel s’ennuie
Il effeuille une fleur
Et rĂȘve Ă  son amie
Qui lui a pris son cƓur
Il la voit et lui tend les bras
Il la voit et l’appelle
Et c’est en lui parlant tout bas

Qu’il entre dans le ciel
Ce colonel qui meurt
Et qui meurt de chagrin
BlessĂ© d’une fille dans le cƓur
Ce colonel, loin de sa belle
C’est mon cƓur loin du tien
C’est mon cƓur loin du tien

 
Publié par 102012 4 5 7 le 27 octobre 2024 à 9h28.
 Au printemps
Chanteurs : Jacques Brel
Albums : Au Printemps

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