Naître, crier sur cette terre, repartir
chaque matin, un peu plus loin, un peu moins fier,
une guitare à la main, écouter le chant du monde,
le chant des gouttes de pluie, balbutier la fin du monde,
les cascades d'une vie de cigales.
Des étoiles dans la tête, un peu de soleil au cœur,
le goût d'une cigarette, dans la bouche avec des fleurs,
leurs cheveux étaient si longs, qu'ils ne voyaient pas très loin,
nos cheveux étaient trop longs, comme l'herbe du chemin des cigales.
Vivre sa vie comme la terre, avec du feu plein le cœur,
ne chercher d'autre lumière, que celle apprise par cœur,
faire le rêve d'une opale qui se perd en galaxie,
dans un tourbillon d'étoiles, pour s'évanouir dans la nuit des cigales.
Savoir vivre pour l'infini,
les planètes deviennent lune,
et mourir dans l'infini,
en riant de n'être qu'une cigale
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