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Paroles de la chanson «Possession» par Bernard Lavilliers

Je l'avais déjà dit, j' t'avais dans la peau
comme une maladie-un coup de couteau.
Comme un repenti qui se cache
et se trouve bien seul assis sur son cercueil.
C'est la mort qui vient L'amour qui s'enfuit
le bonheur ça fait pas crédit.

Tu l'as déjà dit, fais pas de grand mot
quand tout est fini c'est un mot de trop.
Comme un affranchi qui s'arrache et se méfie de tout
qui tiendra jusqu'au bout ?
C'est moi qui m'en vais ou c'est toi qui pars mon amour
le bonheur, c'est toujours trop tard.

Si c'était la vie qui jouait du poignard
avec ma folie je crois plus au hasard.
Avec ma douleur relâchée dans la ville
alors mes seigneurs, personne n'est tranquille.
Oh ma belle, encore un verre d'alcool
et je vais fusiller le destin de plein vol.

Ils l'ont déjà dit, la passion dévore
et qu'au fond d'un puits je vais jeter ton corps.
Je pousserai dessus le sable et les galets de la plage
pour cacher ton visage - oublier ton corps
derrière les barreaux le bonheur ça fait pas de cadeau.

Je vais compter les heures - les jours - les mois
et surtout les nuits passées dans le froid.
Dessiner tes yeux en milliers d'exemplaires
mon amour - au fond de ma ratière.
C'est la mort qui vient quand le rêve est fini
le malheur ça n'a pas de prix.

Si c'était la mort qui me voulait trop tôt
elle est bien pressée pour jouer de la faux.
Veut me faire payer mon amour indocile.
Alors la joueuse on n'est pas tranquille ?
J'attends enroulé dans mes chaines
et d'un seul, coup d'un seul, allez fini ma peine.

 
Publié par 102012 4 5 7 le 12 septembre 2024 à 8h26.
Causes Perdues Et Musiques Tropicales
Chanteurs : Bernard Lavilliers

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