Jâai rencontrĂ© ce matin, devant la haie de mon champ
Une troupe de marins, dâouvriers, de paysans.
OĂč allez-vous, camarades, avec vos fusils chargĂ©s ?
Nous tendrons des embuscades, viens rejoindre notre armée !
La voilĂ la Blanche Hermine, vivent la mouette et lâajonc !
La voilĂ la Blanche Hermine, vivent FougĂšres et Clisson !
Ma mie dit que câest folie dâaller faire la guerre aux Francs ;
Moi je dis que câest folie dâĂȘtre enchaĂźnĂ© plus longtemps.
Elle aura bien de la peine pour Ă©lever les enfants,
Elle aura bien de la peine car je mâen vais pour longtemps.
La voilĂ la Blanche Hermine, vivent la mouette et lâajonc !
La voilĂ la Blanche Hermine, vivent FougĂšres et Clisson !
Je viendrai Ă la nuit noire tant que la guerre durera ;
Comme les femmes en noir, triste et seule, elle m'attendra.
Et sans doute pense-t-elle que je suis en déraison,
De la voir, mon cĆur se serre, lĂ -bas, devant la maison.
La voilĂ la Blanche Hermine, vivent la mouette et lâajonc !
La voilĂ la Blanche Hermine, vivent FougĂšres et Clisson !
Et si je meurs Ă la guerre, pourra-t-elle me pardonner
Dâavoir prĂ©fĂ©rĂ© ma terre Ă lâamour quâelle me donnait ?
Jâai rencontrĂ© ce matin devant la haie de mon champ
Une troupe de marins, d'ouvriers, de paysans.
La voilĂ la Blanche Hermine, vivent la mouette et lâajonc !
La voilĂ la Blanche Hermine, vivent FougĂšres et Clisson !
La voilĂ la Blanche Hermine, vivent la mouette et lâajonc !
La voilĂ la Blanche Hermine, vivent FougĂšres et Clisson !
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