Dans un pays oĂč il n'a jamais vraiment plu
Elle est arrivée dans ma vie à l'ùge ou rien n'arrive plus
A l'Ăąge oĂč le bonheur est synonyme de dĂ©faite
Le passĂ© est fouineur qui vient jouer le trouble-fĂȘte
Elle m'abandonne son corps, qu'elle rit ou qu'elle soupire
La peur de tout rater encore la peur, la peur voilĂ le pire
Il peut chavirer le bateau Ă tanguer sous les souvenirs
Le passé est un vieux couteau mais qui menace la nuit
Mais elle veut, elle veut, elle le veut comme je le veux
Elle veut que s'exauce un unique vĆu
Elle veut, elle veut autant que je le veux
Elle veut voir se blanchir nos cheveux
Au fil des jours, au cours des mois, au temps de guerre et de caresses
Quand elle est lĂ prĂšs de moi, je tremble pour qu'elle disparaisse
Qu'elle s'en aille n'importe oĂč, ou qu'elle se prenne le maquis
Et le passé ce vieux filou ajoute oui et avec qui
Qu'elle me revient toute ma vie sans sentinelle de ses désirs
Veiller aux grains de ses envies vieillir au creux de ses plaisirs
Lui faire des petits cùlins et oublier nos déroutes
Le passé est un vieux malin qui a fait se joindre notre route
Mais elle veut, elle veut, elle le veut comme je le veux
Elle veut que s'exauce un unique vĆu
Elle veut, elle veut autant que je le veux
Elle veut voir se blanchir nos cheveux
Elle veut, elle veut autant que je le veux
Elle veut voir se blanchir nos cheveux
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