C'étaient nos quatre vérités
C'était le temps de la sérénité
C'était l'hiver c'était l'été
C'Ă©tait se taire c'Ă©tait chanter
Chanter
AprĂšs des lunes Ă contre-miel
Et des Ă©clipses et des matins cruels
On se trouvait encore fidĂšles
Du bon cÎté de l'arc-en-ciel
Enfin !
Ce chagrin Ă©tait le dernier
Nos deux mains se réconciliaient
Et demain nous appartenait
Partis comme Ă vingt ans
Pour longtemps
C'étaient nos quatre vérités :
Je t'ai aimée, tu n'as aimé que moi
Je t'aimerai, tu m'aimeras
Et je les compte sur mes doigts
Comme ça
La marguerite est effeuillée
Tous les mensonges sont déshabillés
Restent ces mots Ă©crits en bleu
Sur le drapeau des gens heureux
Heureux
Un amour sorti de prison
Qui fait fondre les horizons
Simplement parce qu'il a raison :
Aragon, Eluard
Ou Ronsard
Avec nos quatre vérités
Avec le temps de la sérénité
Il nous reste Ă franchir des portes
On connaßt ça, alors qu'importe !
Qu'importe !
On fait partie des quelques uns
Qui ont conquis des lignes de leur main
Lignes effacées lignes brisées
Lignes de chance retrouvée
Enfin !
Quand je parle de toi et moi
Un seul mot me franchit la voix
Et l'Ă©cho le dit quatre fois
Vérité... Vérité... Vérité...
Vérité !
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