Lâaube, lâaurore aux doigts de rose
Lâaube, Ă lâhorizon sâimpose
Lâaube, enfante dans la brume
Un soleil qui sâallume
Dessinant des millions de choses
A lâheure oĂč nait lâangoisse
Niant le temps qui passe
Danse encore Pierrot livide
Sur la grande place vide
Désertée par le perfide
Carnaval
Le carnaval
Quand Venise sâĂ©veille
Des folies de la veille
Reflétant ses merveilles
Dans ses eaux tristes grises
Quand Venise sâĂ©tire
Quand Venise soupire
Que Venise se mire
Dans les eaux troubles de Venise
Lâaube, lorsque le jour se lĂšve
Lâaube dĂ©shabille les rĂȘves
Lâaube Ă©gorge nos vertiges
Et nos Ăąmes se figent
Quand la fĂȘte au matin sâachĂšve
Et tragique et fantasque
Te composant un masque
Danse comme font encore
Ces confettis incolores
Lorsque se meurt Ă lâaurore
Carnaval
Le carnaval
Quand Venise sâĂ©veille
Des folies de la veille
Reflétant ses merveilles
Dans ses eaux tristes grises
Quand Venise sâĂ©tire
Quand Venise soupire
Que Venise se mire
Dans les eaux troubles de Venise
Quand Venise sâĂ©veille
Venise sâĂ©veille
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment