Il est 15h, Paris s'endort
Et par les rues, les champs déserts
Toute la ville perd le nord
Dans une sieste à ciel ouvert
Avec le cœur qui tambourine
Je revois derrière mes paupières
Le chemin blanc vers les collines
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Je retrouve le rouge de ma flamme
Et sous le voile d'une moustiquaire
Le visage en sueur d'une femme
Ma femme d'aujourd'hui et d'hier
La glu, les noyaux d'abricots
Le bruit du thé dans les théières
La danse de nuit des lamparos
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Je reprends le premier chewing-gum
D'un américain sur son tank
L'école, l'encre bleue et les gommes
Les mercredi soirs de pétanque
Et je retrouve au fond de moi
Le chant léger des lavandières
La blancheur des draps d'autrefois
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
Et l'odeur des oranges amères
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Cette chanson a été écrite par Jean-Pierre Lang et Gilbert Bécaud en 1964. La chanson raconte l’histoire d’un homme qui se souvient de son passé et de sa vie en Algérie. Il évoque des souvenirs de son enfance, de sa famille et de sa femme. La chanson est un hommage à la culture et à la beauté de l’Algérie.
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