Paroles et traduction de la chanson «Baccanale» par Therion

Explications :
Ce morceau concerne les bacchanales, des fêtes religieuses célébrées dans l'Antiquité à Rome et en Grèce. Elles étaient à l'honneur du Dieu Bacchus ou Dyonisos où l'on buvait sans limite et pratiquait des orgies.

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Whirling round, they all await climax approaching them now
Tourbillonnant, ils attendent tous le point culminant qui approche
Soon divine, Bacchantes are dancing, madness to enter
Se rapprochant du divin, les Bacchantes dansent, entrant dans la folie

Possessed, empowered by his spirit
Possédé, habilité par son esprit
In praise of Bacchus you consume
Tu te consumes en priant Bacchus
Both wine and grapes, his incarnation
Le vin et les grappes, son incarnation
To get a glimpse of him inside you
Afin d'obtenir un aperçu de lui en toi

Titans of the underworld severed and tore him apart
Les Titans du Tartare l'ont coupé et déchiré
His return, Demeter saw, led him to be reborn
Son retour, Déméter l'a vu, elle l'a amené à renaître

Possessed, empowered by his spirit
Possédé, habilité par son esprit
In praise of Bacchus you consume
Tu te consumes en priant Bacchus
Both wine and grapes, his incarnation
Le vin et les grappes, son incarnation
To get a glimpse of him inside you
Afin d'obtenir un aperçu de lui en toi

The snake, the phallus, we wear and wield them!
Le serpent, le phallus, nous les portons et les manions !
The snake, the phallus, we wear and wield them!
Le serpent, le phallus, nous les portons et les manions !

All incite each other to ecstasy sent from afar
Tous s'incitent à l'extase venue du lointain
Dawn of youth soon Liber will carry up to the stars
L'aube de la jeunesse, bientôt la Lumière nous portera vers les étoiles

Possessed, empowered by his spirit
Possédé, habilité par son esprit
In praise of Bacchus you consume
Tu te consumes en priant Bacchus
Both wine and grapes, his incarnation
Le vin et les grappes, son incarnation
To get a glimpse of him inside you
Afin d'obtenir un aperçu de lui en toi

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Explications données par Christofer Johnsson (leader du groupe) :
Le 6ème morceau « Baccanale » ne sera pas l’un des morceaux les plus populaires de l’album, mais il contient encore de nombreux contenus qui en font l’un des morceaux les plus intéressants.
Tout d'abord, il y a une bataille de guitare entre Christian Vidal et Kristian Niemann dans la chanson (je suppose que je dois d'abord sortir ce chat du sac pour que les gens restent intéressés à lire) !
À ce sujet : il y a toujours des nostalgiques qui veulent que les artistes exhument d’anciens membres et collaborateurs d’il y a longtemps, mais je suis généralement contre quand c’est uniquement fait pour des raisons de relations publiques. Je n’aime pas faire des tours de cirque pour de l’argent avec mon art. Je n'ai rien contre le fait de retrouver un ancien collaborateur, mais quand/si cela devait arriver, ce devrait être pour des raisons artistiques valables qui, selon moi, apportent également quelque chose de valeur à moi-même. Faire appel à un ancien guitariste pour faire un solo alors que j'ai déjà un guitariste qui joue comme je le souhaite n'a aucune valeur pour moi. Mais quand j'imaginais le solo de guitare de cette chanson, j'ai entendu un long solo déchirant dans ma tête. J’ai donc eu l’idée d’avoir deux shredders qui faisaient une partie sur deux (un double combo solo comme Judas Priest le faisait souvent, sauf qu’ils ne déchiquetaient pas beaucoup). Et de là est née l’idée d’avoir une « bataille » amicale entre Kristian et Christian.

Le solo est lancé par Kristian, qui commence par un déchiquetage mélodique typique de Kristian Niemann. Christian répond avec quelque chose de moins mélodique. Ça fait monter la température, mais pour la première partie je dois dire que Kristian est le gagnant, il a une mélodie plus forte et plus de caractère. Pour le deuxième tour, Kristian continue avec un autre tour de sa marque de jeu. Encore du shred, mais essentiellement sur le même chemin. Christian répond avec le putain de solo le plus fou que j'ai entendu. De loin le solo le plus difficile joué sur un album de Therion au moins (la YouTube Guitar Mafia adorera probablement l'analyser). J'ai ri la première fois que je l'ai entendu, parce que c'était tellement fou. Donc au deuxième tour, je dirais que Christian a gagné. C’est donc un match nul dans la bataille à mon avis.

La musique de la chanson a été écrite par Thomas et moi. Quand je réfléchissais aux nombreux styles de musique que j'avais mélangés au fil des années, je pensais que le contraire du metal symphonique devait être la musique punk. Élégant contre trash, sophistiqué contre banalité, grandiloquent contre réduit, multitâche contre simpliste, etc. J'étais donc presque sûr que personne n'avait mélangé punk/hardcore avec une chorale d'opéra. Et juste pour rendre cela encore plus improbable, nous l'avons fait d'une manière inspirée de Queen/ABBA, comme Litany of the Fallen. C'est le refrain de la chanson. Bien sûr, en utilisant D-beat à la batterie. Björn, qui joue de la batterie sur cette chanson, ne savait même pas de quel genre de rythme il s’agissait avant cette chanson.
L’intro et le pont de la chanson sont instrumentaux et basés sur un type de Thrash Metal des années 1980. Le couplet est l’un de mes riffs des années 80 inspirés de Jake E Lee. Avec quelques lignes mélodiques chantées par Thomas et quelques claviers et percussions hystériques.
Ensuite, il y a aussi une partie centrale juste après la bataille de guitare qui est un peu inspirée d'une chanson de l'album "Powerslave" d'Iron Maiden (mais je ne me souviens plus laquelle et je suis trop paresseux pour la chercher pour le bien de ce texte).
La chanson se termine par le riff d’intro recouvert de sonorités mellotronnées des années 70.

Cette chanson est un excellent exemple de chanson originale (ce qui est rare de nos jours), mais dont peu de gens (ne lisant pas ce texte) comprendront probablement qu'elle est originale. Il est si courant au cours des 10-15 dernières années que les styles se mélangent, que plus personne ne réagit et ce sont principalement les artistes et quelques auditeurs réguliers et pointus avec une vision plus analytique de la musique qui réagiront à quelque chose qui passe inaperçu comme celui-ci. Par sous le radar, j'entends ce qui n'est pas évident, comme faire de la musique de cirque comme Mr Bungle, ou mélanger des chants de gorge tibétains en finnois sur un mélange de grind core, de salsa et de valse. Je prédis que ce sera l'une des deux chansons les moins écoutées de l'album, mais artistiquement, la chanson a gagné une place sur le disque, tout comme beaucoup d'autres chansons étranges et moins populaires l'ont fait sur les vieux albums de Therion de l'époque. Cela rend l'album (pour les quelques personnes encore intéressées par le concept de l'album) plus diversifié et intéressant.