Facebook

 

Paroles de la chanson «Le Toréador» par Charles Aznavour

Tu gis les yeux perdus
Livide et pitoyable
Le corps Ă  demi-nu
Recouvert d’un drap blanc
Ton habit de lumiĂšre
Est jeté, lamentable
Avili de poussiĂšre
Et maculé de sang

La course continue
Tandis que tu rends l’ñme
Tant pis pour le vaincu
Il mérite son sort
Et le nom du vainqueur
Que l’assistance acclame
Bien plus que la douleur

Te transperce le corps
Le corps

Tu ne reverras plus les courses enivrantes
Sous un soleil de plomb Ă  te crever les yeux
Tu ne reverras plus les filles ravissantes
Debout sur les gradins t’acclamant comme un dieu

Tu n’éprouveras plus
Ce sentiment Ă©trange
Fait d’un curieux mĂ©lange
De peur et de fierté
Quand dans l’arùne en feu
Tu marchais d’un pas noble
Tandis qu’un paso doble
Ponctuait ton entrée

La bĂȘte a eu raison
De ta fiĂšre prestance
Elle a sali ton nom
Elle a ruiné ta vie
Ta merveilleuse allure
Et ta folle arrogance
Sont tombées dans la sciure
Et le sable rougi

Tes ongles sont plantés
Dans le bois de ta couche
Et seul, abandonné
Tu vois venir la mort
Cette fille d’amour
Qui te colle Ă  la bouche
Pour mieux voler tes jours
Et posséder ton corps
Ton corps

Tu ne reverras plus la chaude Andalousie
Quand la terre glacée va se jeter sur toi
Tu ne reverras plus ces danseuses en folie
Ces chanteurs de flamenco’aux pathĂ©tiques voix

Une idole se meurt
Une autre prend sa place
Tu as perdu la face
Et soldé ton destin
Car la gloire est frivole
Et quand on la croit nĂŽtre
Elle s’offre à un autre
Et il ne reste rien

Non rien
Non rien
Non rien

 
Publié par 101157 4 5 7 le 25 novembre 2023 à 8h24.
Aznavour 65
Chanteurs : Charles Aznavour
Albums : Aznavour 65

Voir la vidéo de «Le Toréador»

Dire «merci» pour cette traduction Corriger une erreur
 

Vos commentaires

Aucun commentaire pour le moment

CaractĂšres restants : 1000