Je suis plus dans les affaires, non jâprends pas sur ta quĂȘte
On a grandi et comme nos pĂšres, on ne bande pas sur un fer
Vie dâvoyou, vie dâmerde, grand tâas pas vu les films ?
Tu flambes une nuit puis derriÚre les barreaux ta vie défile
On vivra vieux et heureux, tu crĂšveras jeune et triste.
A 80 ans moins de fric que ces gu*ules dâimbĂ©ciles
mais dans le cĆur des valeurs resteront inflexibles
Toujours sain dâesprit quand tâoublieras ce que tâallais dire.
TĂ©ma ton pâtit Jallet qui a du mal Ă assurer.
Et câest jamais facile sans pharmacie pour assurer
Mais je ne touche pas a ta go car gros câest la tienne
Ni ta chnouf, ni ta coke, cassos câest de la merde.
Et surtout ne vas pas croire que je ne fais pas de bĂȘtise
mais aduler des dĂ©mons câest quoi lâdĂ©lire ?
jâai fait mes petites conneries, Dieu merci jâai pas de casier.
Je suis propre frais comme si je sortais du barbier.
Jâai mon style Ă moi comme ceux qui portent des chemises Ă pois.
âFranc comtois rends toiâ jâleur rĂ©ponds âque nenni ma foiâ
Jâme sens immobile comme un mec en panne en campagne
Jârappe le quotidien dâune vie qui a le goĂ»t de la gentiane.
Des fois mes poils se dressent quand je repense au temps des roy
Le présent me blesse, le passé me soigne.
Mais je mâabaisse pas, bien sĂ»r je garde espoir
en vue dâun futur qui me tend les bras.
On cĂšdera jamais, sans trĂȘve on fait nos CD
et mĂȘme si on a pas dâaides, tâinquiĂšte, on sait sâaider
On fait du taff de ouf pour que tu casses le cou
si nos idoles Ă©taient encore vivantes elle seraient fans de nous
Non ça ne fait pas de doute
Je suis dans une basse-cour
remplie de poules mouillées de nique-douilles
qui flippent de notre discours
Les tabous jâaccoste car je lâavoue jâadore ça
Les culs se serrent quand je sors de la doxa
Ils me dĂ©goutent câest actĂ©, en soum comme un sĂ©tacĂ©
Jâlaboure mon potager puis jâirai me prĂ©lasser
Franchement jâai pas grand chose Ă faire pour tous les effacer
La ville, câest comme ta gueuse, câest du passĂ©
Les femmes sont des éphémÚres, attirées par la lumiÚre
Les grandes citĂ©s dâLucifer, pour ça quâlâamour est loin du prĂ©
Tout va sâeffondrer, elles reviendront Ă la nage
Nos selliers sont bondés, les culs gras sur nos alpages
Serein comme un apache qui voit crever les cowboys
La cigale se change en cloporte
Allez viens mon copain tu pourras mâservir dâesclave
Tu mangeras aprĂšs mon chien, je te traiterai bien sans blague
Les traĂźtres au sein dâmon enclave tiennent pas plus dâcinq minutes
Fils de p*te, ça finit en clash si au lieu de bécher tu discutes
Mon douze et Bulma au pied, jâsuis carrĂ©ment OP
FDP jâai pas tes rĂȘves, jâattends que meure Pascal OP
Tu veux mon sperme comme labello tâes boursouflĂ© ?
Tu tâfais livrer par des immigrĂ©s Ă vĂ©lo pour bouffer
Tu dĂ©lĂ©gueras jusquâĂ la garde de tes gamins sale chien
Dis-moi Ă quoi te sert ta main
Jâme sens comme VII Ă lâĂ©poque de Lettre Morte
Je nâcrois plus un traĂźtre mot â Ma vie fait la frigide fait la timide dans sa schneck je mords
Crache un bĂȘte de flow mĂȘme si jâai pas la tĂȘte de lâoffre
Place de lâHomme-de-fer jâsais plus quoi faire de lâHomme
Habitué à dire bonjour à toute présence
Ăa mâfaisait ber-ger tous ces gens. qui grouillent lors dâmon arrivage
Depuis jâle prends avec de lâamusement la plupart du temps un mirage comme un parc suspendu entre vitraux et vitrages
Strasbourg est un anus dâange
Jâbois mes biĂšres par douze, pisse un calcul blanc
Si mes consorts troquent honneur contre confort
Est-ce que ça mâconcerne, est-ce quâil faut quâjâme contorsionne ?
Dans mon immeuble quelques-uns dorment dans les parties communes
Et quâest-ce quâils beuglent pourtant câest pas des artistes connus
Vos agrĂ©gats dâesclaves de banlieue caillassent les pompiers
Jâme dâmande câque vous escomptiez â vous savez quoi des flammes ?
Faites des pâtits colloques avec vos pâtits collĂšgues
Jâsuis le fils dâun bipolaire et dâune psychologue
Jâsârai toujours un p*tain dâcambroussard un redneck
Amateur de kermesses, ça tâen doute pas lĂ
Jâtraverse la ville large teddy gris, dĂ©gaine de punk de droite
JâĂ©coute pas les conseils des gens quâont peur de moi
Jâentrevois lâĂ©ternel quand cette meuf se doigte dans mes yeux
Ou bien dans les cieux pas dans câquartier livide
Alors sâesquisse lâĂ©cho de câqui est permanent
Quart de yéniche desco qui lit du Pierre Manent
jâvais faire lâinverse de L.O.A.S jâemmânerai une fille dâla ville Ă la campagne faire treize gamins
jâaurai un siĂšcle dâavance
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