Vous ĂȘtes une mĂ©tisse, un ĂȘtre CaribĂ©en!
Vous arrivez d'ailleurs, de lĂ oĂč je n'suis rien!
Votre mémoire est envahie de bateaux,
Remplis d'Africains vos ancĂȘtres, portant le noir sur la peau!
La MĂ©tisse Ă des sanglots, sanglots longs,
Des sanglots longs, longs venus de l'intérieur!
La MĂ©tisse Ă des sanglots, sanglots longs,
Des sanglots longs, longs qui surgissent de son coeur!
Sur l'atlantique nord, dans la mémoire des flots,
Les vagues ont englouties, des corps jeunes et beaux!
Pour eux le voyage de l'Afrique, aux Amériques,
S'est arrĂȘtĂ© dans les abimes de vagues ocĂ©aniques!
La MĂ©tisse Ă des sanglots, sanglots longs,
Des sanglots longs, longs qui surgissent de son cĆur!
Noire la sueur, blanche l'oppression!
Dans les champs de canes,
Ils chantaient le blues des rebellions!
Noire la douleur, blancs les champs de coton
Les esclaves n'avaient qu'un seul droit
RĂȘver toute une vie en prison!
La MĂ©tisse Ă des sanglots, sanglots longs,
Des sanglots longs, longs venus de l'intérieur!
La MĂ©tisse Ă des sanglots, sanglots longs,
Des sanglots longs, longs qui surgissent de son cĆur!
La MĂ©tisse Ă des sanglots, sanglots longs,
La MĂ©tisse Ă des sanglots, sanglots longs,
La MĂ©tisse Ă des sanglots, sanglots longs ...
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