Câest terminĂ© jâmâĂ©vade, aujourdâhui plus rien ne peut me stopper.
Jâviens te chanter la sĂ©rĂ©nade, couchĂ©e sous arbre en train de flotter :
Je ne peux plus les supporter.
Osef des tabous jâpeux plus les voir.
Que quelquâun vienne formater ma mĂ©moire :
je ne reconnais plus mon territoire.
Jâvais les laisser parader avant de composer ma propre histoire.
Les miens ont tous abandonné.
On pense quâĂ nos gueules, on ne compte pas les douilles.
Tant quâcâest loin dânos portefeuilles que sâentassent les dĂ©pouilles.
On croit tous en un monde parfait, relativement abstrait, pour du concret faut quâle voisin dĂ©rouille.
Au fond de nous-mĂȘmes on nâa plus rien dâhumain :
On sâprĂ©occupe des problĂšmes de gens qui sont trĂšs loin.
On fait semblant dâsâinquiĂ©ter, sanglotant Ă satiĂ©tĂ©.
Et nous vivons enfermés dans nos bulles loin de nos ambitions.
Tu vaux rien sans piston, tâes trop dĂ©calĂ©.
Nos gorgones de poche nous ont dévoilé tout le savoir du monde, son infini laideur.
Pour que le dragon succombe, je lâai nourri de tes peurs.
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