Jâsuis fruit de mon Ă©poque mais la crĂ©ature veut sâĂ©manciper.
Mes actes ont-ils un impact ?
Je crie dans lâimmensitĂ©.
Jâai tout compris, presque rien appliquĂ©.
Je tombe dans tous les piĂšges, ai-je laissĂ© le mal mâhabiter ?
Je navigue dans la laideur, les bas instincts.
Chaque jour souhaite ĂȘtre meilleur, Marcel nâest pas un saint.
Ils veulent salir le seigneur, le crĂ©ateur en nâest quâun.
Malheur aux grands de ce monde bientĂŽt le projecteur sâĂ©teint.
Leurs contrats sont mauvais, trois points sur la signature.
Te proposent la grande vie, sans le voile et les miniatures.
Leur lumiĂšre est fausse, tout dâailleurs nâest que parodie.
Le monde est inversé, le fossoyeur est anobli.
Jâai pris la bonne pilule, les idĂ©es claires de nouveau, les pieds sur lâbitume.
Jâsuis connectĂ©, une taff dâair me râstimule.
Ma chaĂźne est sciĂ©e, tout est clair et net : tout sâarticule.
On a oubliĂ© la raison sous terre, jâvais pas creuser.
Lâair apeurĂ©, rĂ©pĂšte que tâas souffert : tu mâfais dĂ©gueuler.
On a oubliĂ© la raison sous terre, jâvais pas creuser.
Lâair apeurĂ©, rĂ©pĂšte que tâas souffert : tu mâfais dĂ©gueuler.
Jâsuis parvenu Ă extirper ce bon Marcel de sa grotte.
Quand les choses tournent mal, ce nâest jamais de ma faute.
Jâvois tant de choses comme un dĂ©fi, enfermĂ© dans mon dĂ©ni.
Ă lâoreille mon bon gĂ©nie mâa dit : « deviens juste un homme ».
Mais est-ce que jâdois avaler la pomme, avec les pĂ©pins et la queue
Ou me coucher sous un menhir, en main lâĂ©vangile de Matthieu ?
Ptet que demain un accident, affreux, me privera de mes sens.
En carton est lâaveu : jâtrouve satanique offre allĂ©chante.
Une petite ligne, câest pas bien mĂ©chant.
Une petite pipe câest pas bien mĂ©chant.
Une petite taff, gratter la CAF câest pas bien mĂ©chant.
Baisser les gants, briser les rangs,
Blesser les gens, câest pas bien mĂ©chant.
Trahir sa raceâŠ
La prioritĂ© ma gueule câest de savoir sauver la face,
DâarrĂȘter de trop parler
Car pour les cĆurs immaculĂ©s les mots se griment souvent en douces promesses.
Et grùce à des formules adroitement tournées,
Il est aisĂ© dâmimer la noblesse.
La morale ma vie en a marre de porter,
RĂȘve que jâautorise lâinterruption dâgrossesse.
On a oubliĂ© la raison sous terre, jâvais pas creuser.
Lâair apeurĂ©, rĂ©pĂšte que tâas souffert : tu mâfais dĂ©gueuler.
On a oubliĂ© la raison sous terre, jâvais pas creuser.
Lâair apeurĂ©, rĂ©pĂšte que tâas souffert : tu mâfais dĂ©gueuler.
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