Jamais du bon cÎté de la barriÚre, non
Câest si dense en face, je me demande qui surveille mes arriĂšres bon
Si certains sont fiers dâentretenir les divisions
FrĂšres la guerre sâannonce amĂšre, prĂ©parez les munitions
Levez vos mains, prĂȘtez moi vos visages
On peut plus se laisser bercer comme de petites filles sages et
Nos ambitions gùchées, nos cerveaux en sachets
ConditionnĂ©s Ă fermer grand nos gueules, mais on lâouvre
On reprend les loves et les louves
On a la jeunesse et le temps pour nous
Habitués au fait de manger des coups
On se fout quâils surchargent la balance
Sachant que les fils de France sont coupables de tout
Ils disent quâon est fous
Quâils aillent se faire foutre
Sans craintes on avance,
En paix face au gouffre et riant du doute
Nous sommes les rois de nos terres
Combattant en la mémoire de nos pÚres
Il est temps, plus que temps, de bien serrer les dents
Ce sera dur ça câest sur, on vaincra je te jure
Et des jours meilleurs, attendront nos gamins
Tous unis, tous en cĆur, pour dĂ©fier le malin
Qui nous ronge, qui nous tue, qui parade dans nos rues
Qui sâaffiche, oui qui sâincruste, quand je gonfle le buste
Câest la guerre, jâai la rage, bientĂŽt viendra lâorage
Câest la guerre ça câest sĂ»r assez de vos injures
Ouais ça fait trĂšs longtemps quâon se prĂ©pare
Et quâĂ la salle on soulĂšve des barres
Quâon cale des droites Ă des sacs de sable
Quâau stand de tir on perfore des cartes
On a un peu trop débattu
Mais au final on est tous dâaccord
Mes chiens ont mené la battue
Sera-ce lâexil ou la mise Ă mort ?
Qui craquera lâallumette ? On nâen sait rien
Mais on sait qui veut nous la mettre et a converti tous mes loups en chiens
Dans ma lunette, impossible de distinguer les mauvais des bons
Malgré cette impression trÚs nette que pour les princes on est tous des cons
Donc jâappuie sur la gĂąchette
On triera plus tard
Je rĂ©tablis la justice Ă la mĂȘme vitesse que mon pĂ©tard
LibĂšre une haine en forme dâogive
Pas plus grosse quâun noyau dâolive
De la vĂ©ritĂ© je mâamarre aux rives
Tandis que les manchots attendent que lâeau givre
Ouais on est prĂȘts, dĂ©terminĂ©s
On a lĂąchĂ© nos blancs furets au coeur dâun terrain minĂ©
La grandeur de nos aĂŻeux jâai trop vu des nains mimer
Les regards sont belliqueux et les chiffons imbibĂ©s, ouais on est prĂȘts
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