Alors comme ça si jâ vote FN, câest quâje suis un gros con
Une petite larve pleine de haine, enfermée dans son cocon
Inculte illettrĂ©, jânâai jamais ouvert un bouquin
En plus de ça jâsuis moche et jâai une haleine de bouquetin
JâdĂ©teste tout câquâest diffĂ©rent comme les noirs, les rouquins
Les arabes, les chinois, les juifs et les youpins
Jâmilite pour quâma race reste majoritaire
Mes cheveux bruns mâagacent⊠il parait quâjâadore Hitler
JârĂȘve dâattaquer Ă la hache toutes ces langues de vipĂšre
Me sens spolié tel un apache, sur ses propres terres
Quand les colons lui volĂšrent sa place
Le genre de choses auxquelles on sâattache
Faudrait sây faire, mais câest mort et si lâennemi est fort
Pour fuir je suis trop fier, ne mâeffraie pas lâeffort
Quels sont mes tords ? Ătre un mĂąle blanc hĂ©tĂ©rosexuel et catholique
Est ce pour cela quâils mâinsultent dans leurs tubes cathodiques ?
Traite moi dâfacho ça mâexcite , troll moi tâaugmenteras les clics
Cherche pas tu vas tâfaire b*iser
Tous ces politiques en kit, en slip devant lâAmĂ©rique
Cherche pas on sâest fait b*iser
Jâdis Jean Marie tu paniques, le chien de Pavlov te trouve pathĂ©tique
Cherche pas, tu tâes fait b*iser
Emmanuel Goldstein, tu tâes fait b*iser
Vas y google moi sâblaze, tu sâras moins teubĂ©
Jâvote FN pour niquer lâsystĂšme
Et jâmâen balance si ton esprit saigne
Ă la simple Ă©vocation de lâexpression de cette revendication
à toi bobo chez qui le mépris rÚgne
Envers les gens dâma condition, tous les prolos, les moutons
Qui sâfont baiser depuis des lustres par la mondialisation
Ceux qui cĂŽtoient les esclaves immigrĂ©s que tâaimes tant
Et leurs enfants dĂ©racinĂ©s qui parfois vers la haine tendentâŠ
Pour toi les clandĂ©s sont chanceux dâfaire la boniche Ă Paris
Dans la restauration, le bĂątiment ou la prostitution
Quand jâleur souhaite de vivre dĂ©cemment dans leurs pays
DĂ©barrassĂ©s des guerres menĂ©es par nos Ă©lites et de lâexploitation
Hier la baisse de salaires de nos ouvriers
Aujourdâhui ça dĂ©localise, et tu peux supplier
Ăa fait un bail que sur nos culs les banquiers ont la main mise
Et quâtu les aides Ă lubrifier, dĂ©lirant sur lâhumanisme
Tu fârais bien dâfermer ta bouche, rĂ©flĂ©chis deux minutes
Crois tu vraiment quâla haine accouche ?
Dâun discourt cohĂ©rent, basĂ© sur le respect des peuples
Ne trouves tu pas trop gĂȘnant, que dâses mĂ©decins et ingĂ©nieurs
Le tiers monde se dĂ©peuple et quâ Ă cause de ça des gens meurent
Pour le bien des grands patrons qui reprennent ton discourt en cĆur
Jâtrouve ça Ă©cĆurant, tâes le page dâun monde mourant
Qui de nous deux mon grand, nage Ă contre courant ?
Traite-moi de facho ça m'excite, trolle-moi t'augmenteras les clics
Cherche pas, tu vas te faire b*iser
Tous ces politiques en kit, en slip devant l'Amérique
Cherche pas, on s'est fait b*iser
J'dis « Jean-Marie » tu paniques, le chien de Pavlov te trouve pathétique
Cherche pas, tu t'es fait b*iser
Emmanuel Goldstein, tu t'es fait b*iser
Vas-y google-moi ce blase, tu seras moins teubé
Ils disent quâje vote pour lâextrĂȘme, jâai peur quâils se mĂ©prennent
Ce bulletin, un exutoire, mâempĂȘchant dâplanter les graines
De la vendetta, contre cet Ă©tat qui nous endetta
Et nous endettera, Athéna me tend les bras
Quand jâvois Marine sur les plateaux tĂ©lĂ©
Face Ă la meute coalisĂ©e flippant quâelle finisse Ă lâĂlisĂ©e
Leur cauchemar devient pour moi le plus doux des fantasmes
Il peut leur sembler fantasque
Mais on est pas loin dây arriver
Dans toute lâEurope les gens comprennent quâau mauvais port leurs radeaux sont arrimĂ©s
La France nâest pas la tĂ©lĂ©
Par malice et intĂ©rĂȘt, un objectif clair : balader les
abrutis, qui sâentĂȘtent Ă la mater
Pendant quâles citoyens crĂšvent, ça continue dâblablater
Dâenchainer les grandes phrases dâune belle Ă©locution
Quand dans les bas fond, les messes basses appellent à la révolution.
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment