Kroc Blanc
J'raconte jamais ma vie
Pour une fois, je vais le faire
Ăcoute
Jâai grandi, rive droite, le 11Ă©me câĂ©tait cool
papa, maman, un pâtit appart, un gros chien sâappelant Fripouille
Parait quâla vie câest dur, perso mes parents sâdĂ©brouillent
venue dâune famille dĂ©munie, ma mĂšre a trois fois mes couilles
Et ton cĆur, Ă©coutes, jâouvre grand les Ă©coutilles
à mon passé roupillant, les grands moments, les broutilles
Saint Seiya rutilants, placardés sous leurs vitrines
caprices de ruminant, ces parents qui toute leur vie triment
Quand jârefais lâbilan, de quoi ai je bien pu manquer
lâamour, la nourriture, lâĂ©ducation, la santĂ© ?
Pas encore rentier en euros,
tout petit on mâa apprit Ă ne jamais courber le dos
Ptet un peu trop dâailleurs, dosant mal mes propos
tels des crayon jâai taillĂ©, beaucoup de mes chances en copeaux.. oh
Ouais jâai fait dâla merde
mais jâvais pas couiner sur mon sort y a quâĂ la fin du match que sâaffichera le score⊠oh
Y a les grands thomys qui travaillent Ă la chaĂźne
Ma mélancolie, ça fait longtemps que je la traßne
M'amener dans vos vies, ce n'Ă©tait pas la peine
J'reste Ă la traĂźne avec des tonnes de vers Ă kicker
LâĂ©cole jâtrouvais pas ça relou, mais plutĂŽt mortifĂšre
compter les sâcondes, les minutes, des annĂ©es pour sây faire
JâĂ©tais plutĂŽt douĂ©, jeune dans les premiers dâla classe
mais quand tu sors de la masse tâas toujours tort pâtit pĂšre
Se tuer Ă plaire, Ă ceux qui tâapprĂ©cient le moins
lâadolescence un enfer, chacun le sien, jâai fui le mien
Trop dâessence dans les artĂšres, pour sâcontenter des pâtits chemins
les cartes savent bien dâoĂč le jeu vient, obsolescence amĂšre,
Jâme suis trouvĂ© des occupations bidons, si futiles
mâacharner Ă valider des missions, inutiles
Leader charismatique dâun monde qui vous est inconnu
entre deux spliffs de zeb, et trois positions incongrues
En mâincluant, plus dâun con cru que jâĂ©tais trop balĂšze
en tĂȘte Ă tĂȘte avec moi mĂȘme, confrontĂ© au malaise
P*tain dâmal de vivre, Ăąme vidĂ©e sans but
certains des limbes sâenivrent, moi je nây descends plus
Y a les grands tomys qui travaillent Ă la chaine
ma mĂ©lancolie, ça fait longtemps quâje la traine
mâamener dans vos vies, ce nâĂ©tait pas la peine,
jâreste Ă la traine, avec des tonnes de vers Ă kicker
Je mâaccroche Ă lâespoir
car les yeux de ma fille au bonheur me laissent croire
Et vue quâson avenir Ă©choit au courage dâun homme,
et que cet homme câest moi, jâai donc finit dâĂȘtre un mĂŽme
Ayant ratĂ© le dĂ©part, jâsuis passĂ© Ă lâas plus dâune fois, je lâai mĂ©ritĂ©
mais jâen ai plus que marre dâĂȘtre Ă la masse pour dire la vĂ©ritĂ©
Jâai hĂ©ritĂ© du courage, de la force et de la rage
qui mâfront enfoncer sans peine tous ces murs et ces barrages
et si face Ă moi se prĂ©sente une montagneâŠ. jâirai la piĂ©tiner
On mâa dit quâle temps pouvait sâĂ©tirer jâespĂšre car,
jâen ai si peu pour tourner la page
Y a les grands thomys qui travaillent Ă la chaĂźne
Ma mélancolie, ça fait longtemps que je la traßne
M'amener dans vos vies, ce n'Ă©tait pas la peine
J'reste Ă la traĂźne avec des tonnes de vers Ă kicker
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