Ok tâas la haine mais quâest (ce que) sâtu veux quâjây fasse
jâme tape de tes problĂšmes, de tes poĂšmes
MĂȘme si les mythos rĂšgnent faudra bien quâils y passent
jâte fais sauter six classes, Ă©coutes jusquâĂ lâacouphĂšne
Les jaloux sâplaignent, saignent, ne voient pas Midas
disent : câest pas si classe, foulants de leurs Adidas
Les sillons dâor que Dieu laisse sur les chemins
ceux qui croient savoir ont tord, attendez demain jâsuis pas devin
Tendez les deux mains, priez lâunivers
accueillez ce trou noir qui tel Gulliver
Nous absorbera, humblement unis vers
celui qui terre mĂšre avortera
Annihilant passé et futur, privant de souper les vautours
la mort elle mĂȘme nâaurait plus cure, dâesprits cramĂ©s tels les ailles dâIcare
Enchainer les vocalises, sur fond dâapocalypse
quand sonne la fin des temps mĂȘme les plus chauds palissent
quand du ciel aux abysses
les crĂ©atures sâunissent afin dâinvoquer le TrĂšs-Haut
La haine que lâhomme attise
malgrĂ© ses efforts ne rencontrera jamais plus dâĂ©cho
préparez vos valises
mais légÚres car en bas il fait chaud
Jâvoulais rendre mes parents fiers, mais pour moi ce sâra lâenfer
maman, faut pas tâen faire, jâuserai de mes talents
Pour lui faire Ă lâenvers, je verserai ta lumiĂšre dans un verre
jâempoisonnerai Lucifer
Et jusquâau firmament, accrochĂ© fermement,
Ă ton Ă©tique, Ă tes principes, Ă ton discernement
Maman, forcé de renier mes anciennes promesses
depuis quâjâai les dĂ©mons et leurs serviteurs aux fesses
Bizarrement je nâĂ©prouve pas trop dâstress
malgrĂ© cette charge qui mâĂ©crase et mâoppresse
Jâprogresse, ailles dĂ©ployĂ©es au milieu des flammes
regardant bruler les ùmes éplorées de ces femmes
Ai-je mĂ©ritĂ© d'ĂȘtre un ange ? Je ne crois pas
tout se mĂ©lange, jâbrandis mon glaive du haut dâun rempart
Jâobserve lâennemi en contre-bas qui dans le noir pĂąli
voyant dans mon regard féroce un air de barbarie
Enchainer les vocalises, sur fond dâapocalypse
quand sonne la fin des temps mĂȘme les plus chauds palissent
quand du ciel aux abysses
les crĂ©atures sâunissent afin dâinvoquer le TrĂšs-Haut
La haine que lâhomme attise
malgrĂ© ses efforts ne rencontrera jamais plus dâĂ©cho
préparez vos valises
mais légÚres car en bas il fait chaud
Face Ă moi, sur son trĂŽne, lâincarnation du mal
se rĂ©galant dâune Ăąme
Dernier gardien dâ un portail Ă©loignĂ© dâla bataille
un cimeterre Ă la taille
Il me sourit, en me pointant du doigt
un chien Ă trois tĂȘtes surgit, avant de fondre sur moi
Je ne dois mon sursis, quâĂ un pas de cotĂ©
me permettant dâesquiver ce canidĂ© empotĂ©
Et lĂ jâen profite, je fonce au milieu dâla foule
des cris, du bruit des armes, et des corps qui sâĂ©croulent
Oui je fonce, droit sur ma cible, ce nâsera pas facile
faut pas quâje vacille, il est temps quâ jâassume
La mission qui mâa Ă©tĂ© confiĂ©e
devoir me sacrifier pour que
Gabriel puisse percer, Satan
je retourne au nĂ©antâŠ
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