J'aime tes paysages de brume
Tes rayons du soleil qui peinent
Qui peinent... qui peinent... qui peinent
Des pierres légères comme des plumes
Qui s'élèvent au milieu des plaines
J'aime la blancheur de l'écume
Au pied des falaises inhumaines
Inhumaines... des falaises inhumaines
Le vent du large qui parfume
Un air recouvert de lichen
De la mer d'Iroise aux terres d'Irlande
De la mer turquoise aux austères landes
J'aime les camaïeux de bleu et de gris
J'aime le beau qui pleut et le ciel qui plie
De la mer d'Iroise aux terres d'Irlande
De la mer turquoise aux austères landes
J'aime les embruns qui mouillent les yeux
Le ciel qui déteint et le beau qui pleut
J'aime dans les eaux, le sol qui fume
Par un calvaire qui se promène
Se promène... promène... promène
Les bras ouverts comme de coutume
Pour consoler les veuves en peine
J'aime la blancheur de l'écume
Qui s'envole dans un ciel de traîne
De traine... un ciel de traine
Je préfère ces tons, je l'assume
Aux teintes méditerranéennes
De la mer d'Iroise aux terres d'Irlande
De la mer turquoise aux austères landes
J'aime les camaïeux de bleu et de gris
J'aime le beau qui pleut et le ciel qui plie
De la mer d'Iroise aux terres d'Irlande
De la mer turquoise aux austères landes
J'aime les embruns qui mouillent les yeux
Le ciel qui déteint et le beau qui pleut
Le beau qui pleut
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