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Paroles de la chanson «Paris La Grise» par Bernard Lavilliers

Cette mélodie qui longe la Seine
Du quai des Tournelles à l'île St Louis
Je la fredonne et pense à Verlaine
A François Villon perdu dans la nuit

Mais pour retenir cette ombre qui passe
Et qui fait semblant
De n'être qu'une ombre qui brille et s'efface
Au fil du courant

Une mélodie des hauts de Belleville
Une chanson d'apache, un refrain d'avant
Qui n'existe plus que dans les vieux films
Quand le paradis avait des enfants

3 heures du matin quand passe le crime
Sur les maréchaux
Le sang et la peur sont dans les vitrines
Ou les caniveaux

Comme un drap froissé le ciel se déplie
Sur la ville grise un soleil mouillé
Réchauffe les os de l'Académie
L'heure où les poètes sont sur les pavés

C'est la chanson de Paris la grise
Qui tiendra le jour entre ses deux mains
Sur air venu du temps des cerises
Un accordéon en joue le refrain

C'est la chanson de Paris la grise
Qui tiendra le jour entre ses deux mains
Sur air venu du temps des cerises
Un accordéon en joue le refrain

 
Publié par 103308 4 5 7 le 22 août 2023 à 8h44.
5 minutes au paradis
Chanteurs : Bernard Lavilliers

Voir la vidéo de «Paris La Grise»

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