Paroles de la chanson «Bleus Et Blancs» par Didier Barbelivien

Parlé:
Et ton mari,madame, que fait-il?
Qu'est-ce qu'il est devenu?
Il est devenu rien, puisqu'on l'a tué
Où ça?
Dans la haie
Quand ça?
Il y a trois jours
Qui ça ?
Je ne sais pas
Comment, tu n' sais pas qui a tué ton
mari?
Non !
Est-ce un bleu, est-ce un blanc ?
C'est un coup d' fusil

Blanc comme le vol d'un goéland
Sous le ciel de Magellan
Comme un drapeau dans le vent
Quand la guerre a choisi un perdant

Bleu comme un soleil au milieu
De ces champs de ruines affreux
Comme la vraie lumière du feu
Quand l'enfer est la règle du jeu

Blanc, bleu saurons nous
Un jour vivre heureux
Bleu, blanc, le rouge
Est la couleur du sang

Blanc, comme un dauphin survivant
Sur un banc de sable blanc
Comme le livre d'un enfant

Où l'histoire s'écrira autrement

Bleu comme un soldat orgueilleux
Qui tue en fermant les yeux
Comme la vraie couleur de Dieu
Quand la république est un enjeu

Blanc, bleu, saurons-nous
Un jour vivre heureux
Bleu, blanc, le rouge
Est la couleur du sang

Charles de Bonchamps, mortellement blessé à
Cholet le 17 octobre 1793.
Jacques Cathelineau rendit son âme à
Dieu le 14 juillet de la même année.
Francois de Charette fusillé le 26 mars 1796 sur

la Place Viarmes à Nantes.
Maurice D'Elbée, fusillé sur la place d'armes de
Noirmoutier en janvier 1794.
Louis de Lescure mortellement blessé le soir du
15 octobre 1795, enterré près d'Avranches.
Bernard de Marigny, fusillé à la Girardière le 10
juillet 1794.
Henri de la Roche Jacquelein, tué à Nuaillé le 28
janvier cette année là.
Sapinaud de la Verrie tué le 25 juillet 1793 près
du pont Charron.
Jean Nicolas Stofflet fusillé le 25 février 1796 à
Angers sur le champ de Mars