L'homme se consuma tout petit je
Le charbon et les paupières en feu
S'anesthésie de poison sans visage
Et des chants de sirènes de passage
Le soir progressait son manteau de givre
S'étend sur ses mille visages et il dérive
De séduction survit au grand art de l'esquive,
Il esquive
Comme une peau de satin de serpent
Sa mue se dissout dans la nuit d'argent
Les eaux qui flambent vont se disperser
Et l'aveugler de paillettes d'acier
Lorsque ta vie ne semblera plus t'appartenir
Que tu chercheras à t'enfuir, te reconstruire
Ouvre grand tes bras, gonfle ta poitrine
Et respire
Bien sur tous les gens du passé, tous les vampires
Chercheront à te retenir à te salir
Laisse un pur oxygène lentement t'envahir
Et respire
Dresse toi dans le ciel bleu clair de Paris
Les drapeaux hissent fier et haut et irradient
Les cloches à toute volée vont retentir
Laisse un pur oxygène lentement t'envahir
Et respire
Respire
Respire
L'homme se consuma tout petit je
Le charbon et les paupières en feu
S'anesthésie de poison sans visage
Et des chants de sirènes de passage
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