Voici… La fin du chapitre
Nous sommes prêts… À mourir
Pensez-y
Nous sommes là pour ça
Pensez-y
Mais quel bonheur
Quand, du fond de vos grands yeux
Coule, un certain miel
Qui n’existe que quand on n’ pense pas
Penser… N’est qu’une humeur que seul l’animal me laisse
Et nous sommes prêts, tous, à mourir
Devant le plus grand et le plus beau p’loton d’exécution
J’ai nommé : le soleil et les étoiles
À grand coup de soleil et à grands coups d’étoiles
Nous pouvons mourir, et chanter :
L’hymne à la vie
a) Cantique
Ô toi la Vie
Plus d'un oiseau siffle ton image ;
Ô toi la Vie
L'homme a donné corps en ton sillage...
File ta laine à travers ma peau
Chasse ma haine et mon ennui !
Souffle la honte aux poils des roseaux
Pour qu'elle devienne rosée... après la nuit !
Une mousse légère orne les naseaux
D'un cheval en sabots d'argent ;
Folle crinière déguise un manteau
Où vient se mirer... le Soleil Levant...
File ta laine à travers ma peau
Chasse ma haine et mon ennui !
Souffle la honte aux poils des roseaux
Pour qu'elle devienne rosée... après la nuit !
De toi la Vie
Plus d'un poisson me frétille le charme,
Pour toi la Vie,
Le chant de la source monte une gamme.
Ô toi la Vie,
Plus d'un goéland vole ton âme,
À toi la Vie,
La mer a su aiguiser ses lames...
Et de Calcutta à Nairobi,
Les mercenaires usent leurs voiles,
Comme l'oiseau construit son nid
Une araignée tisse... une toile...
Ô toi la Vie,
Plus d'un oiseau siffle ton image,
À toi la vie,
L'homme a donné corps en ton sillage...
b) Procession
De lumière en lumière
Je chante un paradis
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux
Jusqu'à l'Infini !
Quelle vie !
Fleur de Paradis
Elle invite les cœurs à éponger les pleurs
Jusqu'à l'Infini !
De lumière en lumière
Je chante un paradis
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux
Jusqu'à l'Infini !
Quelle vie !
Fleur de Paradis (je ferai un bouquet)
Elle invite les cœurs à éponger les pleurs
Jusqu'à l'Infini !
De lumière en lumière
Je chante un paradis
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux
Jusqu'à l'Infini !
Quelle vie, quelle vie !
Fleur de Paradis (je deviens bilboquet)
Elle invite les cœurs à éponger les pleurs
Jusqu'à l'Infini !
Je suis FOU !
Fou d'une autre vie
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux !
JE BOIS L'INFINI !!!
Je suis FOU, je suis FOU, je suis FOU !
Fou d'une autre vie
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux !
JE BOIS L'INFINI !!!
Je suis FOU, je suis FOU, je suis FOU !
Fou d'une autre vie
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux !
JE BOIS L'INFINI !!!
Je suis FOU, je suis FOU, je suis FOU !
Fou d'une autre vie
Qui me brûle les yeux, je vais brouter les cieux !
JE BOIS L'INFINI !!!
c) Hymne
Quelle vie !
Fleur de Paradis !
Quelle vie !
Fleur de Paradis !
JE SUIS FOU !!!
FOU, FOU, FOU D'UNE AUTRE VIE !!!
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