Les compagnons du soir dorment Ă la belle Ă©toile, l
Ă sous les ponts de la nuit, Ă Paris Village, l
E miroir de la Seine, les lueurs des lampions,
Fuient le poison sans visage
D'un ciel sans nuage,
Fredonnent
La la la...
Ă la douceur de ce futur incertain.
La la la,
Trahir sa route, fracasser son destin.
Les compagnons du jour,
TĂȘte dans les nuages,
Provoquent bien des carnages,
Des carambolages.
Les fusils silencieux, hobos Ă l'unisson,
Redoutent tous les ravages d'un ciel sans nuage,
Fredonnent l
A la la,
Aveuglés par un grand soleil radieux.
La la la,
Crever d'une O.D. de ciel bleu.
Mais de loin, préférer encore un bonheur dangereux,
C'est en allant trop loin que l'on avance un peu.
Oui sans fin rechercher un bonheur dangereux,
C'est en plongeant trop bas que l'on s'Ă©lĂšve un peu.
Les compagnons du soir ont une bonne Ă©toile
Et sous les ponts de minuit, en rien ne partagent,
L'ambition du vainqueur,
La sueur du champion
Et le poison sans visage d'un ciel sans nuage,
Fredonnent
La la la,
Aveuglés par un grand soleil radieux,
La la la,
Crever d'une O.D. de ciel bleu.
Mais de loin, préférer encore un bonheur dangereux,
C'est en allant trop loin que l'on avance un peu.
Oui sans fin rechercher un bonheur dangereux,
C'est en plongeant trop bas que l'on s'Ă©lĂšve un peu.
LĂ sous ton parapluie, les mirages s'amoncellent et le gris,
Cage hĂ©rissĂ©e de cris, oĂč l'on joue pĂąle parodie de paradis, en sursis.
Mais de loin, préférer encore un bonheur dangereux,
C'est en allant trop loin que l'on avance un peu.
Oui sans fin rechercher un bonheur dangereux,
C'est en plongeant trop bas que l'on s'Ă©lĂšve un peu.
C'est en allant trop loin que l'on avance un peu.
C'est en plongeant trop bas que l'on s'Ă©lĂšve un peu.
La la la
La la la
La la la
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