Tous les jours on se caresse,
Avec des gestes, avec des mots de trop.
On s'fait des tonnes de politesses,
On s'dit ça va et on tourne le dos.
Jour et nuit on se cramponne,
A des formules qui flattent nos egos.
De pommade on badigeonne,
Des connards qui nous prennent de haut.
Alors sur mon palier je te souris,
Ne prends pas cet air étonné.
Jour après jour je m'aperçois,
Que mon sourire vaut mieux que mes mots.
Qu'au fond d'mes yeux, tu vois, tu vois,
Je porte le monde et ceux qui y croient.
Y a les fleurs en fleurs, les fleurs en papier lyophilisé.
Alors sur mon palier je te souris,
Ne prends pas cet air étonné.
Et si dans l'escalier je ris aussi,
C'est la façon de te donner.
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