Au râvoir mon ami, ciao bye bye et bonne nuit.
Au râvoir frĂšre de convictions, de mots, de connâries.
Ne tâinquiĂšte pas, jâ vais garder pour moi tous les bons sentiments dĂ©goulinants.
Comment Ă©crire un texte lĂ©ger ou lumineux avec un cĆur aussi lourd ?
Jâ lâignore encore.
Au râvoir mon ami
Ciao bye bye et bonne nuit.
Tu laisses un livre ouvert, mais quel livre !
Ta guerre contre cette machine Ă broyer.
Ta victoire présumée.
Mais cette machine sâest vengĂ©e.
Tu laisses une ligne de vie en suspens.
Tu laisses beaucoup.
Tu abandonnes une Ă©poque au plus bas.
Je suis certain quâ câest la seule chose que tu ne regrettâras pas, une rĂ©publique qui ne marche pas, une rĂ©publique en miettes.
Ne tâinquiĂšte pas, il y aura toujours quelquâun qui sâaccrochâra Ă la plus belle munition qui soit, un mot, une phrase.
Il y aura toujours une suite ailleurs.
Il y aura toujours quelquâun qui balancâra un pavĂ©.
Lâhistoire est ainsi faite, dâhommes et de femmes, de combats qui sâ rĂ©pĂštent Ă lâinfini, inlassablement.
Qui se gagnent qui se perdent, qui se perdent gĂ©nĂ©ralâment.
Dâhommes et de femmes qui se cognent la tĂȘte, inlassablement.
Lâhistoire est ainsi faite.
Au râvoir mon ami.
Lâhistoire est ainsi faite.
Ciao bye bye et bonne nuit.
Au râvoir mon ami.
Lâhistoire est ainsi faite.
Ciao bye bye et bonne nuit.
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