LĂącher prise lĂącher prise lĂącher prise
LĂącher prise lĂącher prise lĂącher
Perdre le contrĂŽle, ou le prendre.
Perdre le contrĂŽle, ou le prendre, se mettre la pression, ou bien la laisser sâĂ©chapper.
LĂącher prise dans le son, dans le son, dans le bruit, dans le bruit.
LĂącher prise lĂącher prise lĂącher prise.
Si câest tout ce quâil me reste, si câest tout ce quâil me reste, si câest tout ce quâil me reste.
LĂącher, lĂącher prise.
LĂącher ! LĂącher ! LĂącher ! LĂącher ! LĂącher ! LĂącher ! LĂącher ! LĂącher !
Câest Ă cause de lâennui, câest Ă cause de lâennui, câest Ă cause de lâennui, câest Ă cause de lâennui si je suis ici, derriĂšre le micro, câest Ă cause de lâennui si je suis sur scĂšne Ă 500 km de chez moi, si je suis lĂ dans lâ studio dâenregistrement, dans lâ studio de rĂ©pĂ©tition.
Câest Ă cause de lâennui si je suis lĂ dans mon salon trĂšs tard, le soir, si je suis lĂ dans mon salon trĂšs tard, le soir avec ma guitare, si je suis lĂ câest en partie Ă cause de lâennui, de lâennui.
Lâennui, câest une vieille histoire lâennui.
Câest Ă cause dâautâ chose aussi.
Câest Ă cause dâautâ chose qui est une vieille histoire aussi.
Câest Ă cause âŠ
Jâ vais pas raconter ma vie, je nâ vais pas raconter ma vie, jâ la raconte souvent.
Je lâai racontĂ©e juste avant et jâ continuerai de la raconter aprĂšs tout ça, aprĂšs tout ça.
Câest aussi Ă cause de la tristesse, câest aussi Ă cause de la tristesse, câest aussi Ă cause de la tristesse, cette tristesse qui est toujours lĂ , toujours lĂ , et elle va et elle vient, et elle va et elle vient, elle va et elle vient cette tristesse, elle se transforme ma tristesse.
Elle va et elle vient.
Yâ a des jours, câest une tristesse que jâarrive Ă oublier.
Et yâ a des jours, câest une tristesse pas trĂšs joyeuse.
Yâ a des jours, cette tristesse elle est tellâment grotesque que jâai envie dâ rire avec elle et yâ a des jours, jâ nâai pas du tout envie dâ rire du tout et yâ a des jours oĂč yâ a vraiment des mauvais jours.
Mais ne tâinquiĂšte pas, ne tâinquiĂšte pas je fais aller.
Heureusâment il y a lâamour et la musique et lâart en gĂ©nĂ©ral.
Ăa peut paraĂźtâ con mais ça me sauve tous les jours.
Mais yâ a des jours, yâ a des jours cette tristesse elle est partout, elle est envahissante et elle est, elle est partout et elle pĂšse.
Mais jâ voulais pas tâ raconter, jâ voulais pas tâ raconter câ quâil y a autour de moi.
Le rĂ©el, tu lâ connais dĂ©jĂ le rĂ©el.
Je nâ vais pas tâ raconter lâ rĂ©el parce que jâ lâai dĂ©jĂ beaucoup beaucoup racontĂ© juste avant et que jâ le racontârai encore aprĂšs dans le futur, encore et encore.
Câest un peu toujours la mĂȘme chanson.
Tu la connais déjà la tristesse ?
Il suffit dâ se balader dans le centre-ville, il suffit dâ rouler sur le pĂ©riphâ et de regarder les tentes.
Il suffit dâ sâenfoncer dans la zone industrielle, dans la galârie marchande.
Il suffit de traverser ce village, presque abandonné.
Il suffit dâaller sur twitter.
Il suffit de sâasseoir sur un banc.
Il suffit de discuter trÚs tard le soir dans un bar et à un moment donné, à un moment donné toi aussi tu seras déçu.
Toi aussi tu ressentiras cette tristesse, cette tristesse qui pourra ĂȘtre doublĂ©e par la colĂšre, doublĂ©e par la colĂšre qui en dĂ©coule.
Tu la ressens dĂ©jĂ peut-ĂȘtre ?
Tu la ressens peut-ĂȘtre dĂ©jĂ ?
Tout comme moi, tu la ressens ?
Tout comme moi, tout comme moi, tout comme moi ?
Toi aussi, toi aussi tu auras peut-ĂȘtre envie de lĂącher prise ?
Mais peut-ĂȘtre est-ce dĂ©jĂ lâ cas ?
Peut-ĂȘtre est-ce dĂ©jĂ lâ cas.
Peut-ĂȘtre est-ce dĂ©jĂ le cas.
LĂącher prise lĂącher prise lĂącher prise
LĂącher prise lĂącher prise lĂącher
LĂącher prise lĂącher prise lĂącher prise
LĂącher prise lĂącher prise lĂącher
LĂącher prise ! LĂącher ! LĂącher ! LĂącher ! LĂącher ! LĂącher ! LĂącher ! LĂącher prise.
LĂącher ! LĂącher ! LĂącher ! LĂącher ! LĂącher !
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