Mon ambulance, autobus Ă impĂ©riale, radeau dâ la MĂ©duse et arche de NoĂ© Ă la fois.
Viens avec moi.
Mon ambulance, plein régime, pleine puissance, à fond, musique au taquet.
DĂ©chiquette le mur du son, tourne en rond dans le vide, une main en lâair, lâautre sur le volant, agite la tĂȘte, tel un TĂ©lĂ©cran.
Secoue secoue, le sable pisse par tes oreilles.
Secoue secoue et efface tout.
Mon ambulance, sirĂšne en boucle, Ă©tat dâurgence.
Mon ambulance, grand reset personnel, exorcisme Ă©motionnel.
Mon ambulance, retrouver candeur naĂŻvâtĂ© insouciance.
Mon ambulance, fuite en avant, pleins phares, en toute inconscience.
Viens avec moi, jâembarque tous les hypersensibles, que cette ambiance gĂ©nĂ©rale mortifĂšre martyrise.
Ălue meilleur anxiolytique, mon ambulance, clinique mobile, hĂŽpital privĂ© qui se fout de tout, dans son entiĂšrâtĂ©.
Mon ambulance, dérapages incontrÎlés sur chape de plomb, en trombe, en toute impunité.
Drift sur la droite, drift sur la gauche, dans les limbes de notre Ă©poque, dans son enfer rĂ©actionnaire que lâon salue avec un doigt dâhonneur levĂ© bien haut, Ă travers toute sa misĂšre intellectuelle, backflip au-dessus du cahos.
Viens avec moi, mourir de rire et de joie.
Viens avec moi, mourir de rire et de joie.
Mon ambulance, sirĂšne en boucle, Ă©tat dâurgence.
Mon ambulance, grand reset personnel, exorcisme Ă©motionnel.
Mon ambulance, retrouver candeur naĂŻvâtĂ© insouciance.
Mon ambulance, fuite en avant, pleins phares, en toute inconscience.
Viens avec moi, mourir de rire et de joie.
Viens avec moi, mourir de rire et de joie.
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