Paroles de la chanson «A Force De Vivre» par Wallen

Han han
Yeah
Hou, hou-hou
À force de vivre
Regard noir entre les lames d'une persienne
J'ai les mêmes yeux que toi maman couleur terre sienne
Le matin je te regarde quand tu pars
Je me demande à quoi tu souffres quand tu marches
Petite fille sage, j'écoutais avec rage les "oui, m'sieur" en t'tuant à la tâche
Je ne trouve aucun visage pour te venger (non)
Tes jeunes années perdues à qui les faire payer (à qui)
Est-ce d'avoir trop vu papa les yeux mouillés
Ou à cause de la poudre aux yeux qu'ils lui ont jetés
D'une rive à l'autre menés en bateau jusqu'au bidonville
Leurs promesses sonnaient creuses comme des bidons vides
À force de vivre comme on vit (à force de vivre comme on vit)
Nos cœurs s'enlisent dans le mépris (nos cœurs s'enlisent dans le mépris)
La même histoire nous unis (nous unis)
À force de vivre comme on vit (à force de vivre comme on vit)
À force de vivre comme on vit (à force de vivre comme on vit)
On nous fait croire qu'on peut choisir (on nous fait croire qu'on peut choisir)
À qui tu crois qu'j'vais dire merci (à qui tu crois qu'j'vais dire merci)
À force de vivre comme on vit, vivre comme on vit
Grand frère si tu savais combien j't'aime
Combien d'fois j'ai refait ta vie dans ma tête
Impuissante face au destin qui chavire
Comment faire si j'peux pas changer nos vies
Famille brisée tant qu'on n'digère pas sa vie
On s'croise dans la maison hermétiquement zombies
Mais j'n'trouve aucun visage pour nous venger
Le glas sonne pour nos cœurs trop bâillonnés
J'mène un combat absurde mais grand comme Don Quichotte
Invincible depuis qu'mes illusions sont mortes
Et j'rêve du destin d'Siddharta
Transcender l'injustice par le don d'moi
À force de vivre comme on vit (à force de vivre comme on vit)
Nos cœurs s'enlisent dans le mépris (nos cœurs s'enlisent dans le mépris)
La même histoire nous unis (la même histoire)
À force de vivre comme on vit (à force de vivre comme on vit)
À force de vivre comme on vit (à force de vivre comme on vit)
On nous fait croire qu'on peut choisir (on nous fait croire qu'on peut choisir)
À qui tu crois qu'j'vais dire merci (à qui tu crois qu'j'vais dire merci)
À force de vivre comme on vit, vivre comme on vit (yo, yo, yo, yo)
À force de vivre, ta douleur est aussi devenu la mienne
C'est compréhensible, fraternel, unis dans la gêne
Mes gars savent c'que j'sais donc j'ai personne à qui parler
Mon cœur étanché, si y avait pas toi qu'est-c'que j'ferai
Mon enfance, c'est l'argent qui l'a possédée
Le shit pour en amasser, des sacs on en a arraché
Les frustrations de jeunes de banlieues
N'ont pas d'importance si tu savais c'qui s'passe en haut lieu
J'rap Wallen parce que nos vies sont liées, N.A.P, Malik, Neuhof affilié
Maman, si j'me bats, c'est pour te venger en somme
Pour toi et toutes celles qu'ils ont changées en bête de somme
À force de vivre comme on vit (à force de vivre comme on vit)
Nos cœurs s'enlisent dans le mépris (nos cœurs s'enlisent dans le mépris)
La même histoire nous unis (la même histoire)
À force de vivre comme on vit (à force de vivre comme on vit)
À force de vivre comme on vit (à force de vivre comme je vis)
On nous fait croire qu'on peut choisir (on nous fait croire qu'on peut choisir)
À qui tu crois qu'j'vais dire merci (franchement)
À force de vivre comme on vit, vivre comme on vit
À force de vivre comme on vit (à force)
Nos cœurs s'enlisent dans le mépris (dans le mépris)
La même histoire nous unis
À force de vivre comme on vit
À force de vivre comme on vit (à force de vivre)
On nous fait croire qu'on peut choisir
À qui tu crois qu'j'vais dire merci
À force de vivre comme on vit, vivre comme on vit