Guerre Sainte
Behind your eyes is coiled a beast.
Unleash your rage, your soul released.
Your crapulous creed of sin and shame.
Be banned and gone and none to blame.
Derrière ton regard une bête est lovée.
Déchaîne ta rage, ton âme libérée.
Ton crédo crapuleux de honte et de pêché
Soit banni, envolé, sans personne à blâmer.
The black to the blind blisters like gold.
Do not close your eyes, be brave be bold.
Love is the law. Will is the core.
Chaos its well. Holy the War.
Le noir pour les aveugles scintille comme de l'or.
Ne ferme pas les yeux, sois brave sois courageux.
L'Amour est la loi. La Volonté est le cœur.
Le Chaos est sa source. Sainte est la Guerre.
Release the Beast ! Let lose the Whore !
Let Chaos Rule ! Holy War !
Libère la Bête ! Relâche la putain !
Que le Chaos règne ! Guerre Sainte !
The chains made to bind you, be tools for your lust,
like the lance to the lancer, ready to thrust.
The burning blood, the serpent flame,
the blistering flesh, the greatest of games.
Les chaînes faites pour t'entraver, soient des outils pour ta luxure,
comme la lance du lancier, prête à percer.
Le sang brûlant, la flamme du serpent,
la chair fulgurante, le plus grand des jeux.
Stand to the challenge. The goddess adore.
Uncoil the serpent. Rise to the war.
Behind your mask sleeps a whore.
Wakey, wakey. Holy war.
Relève le défi. La déesse adore.
Déroule le serpent. Lève-toi pour la guerre.
Sous ton masque, une putain dort.
Debout, debout, guerre sainte.
Release the beast ! Let lose the whore !
Let Chaos rule ! Holy War !
Libère la Bête ! Relâche la putain !
Que le Chaos règne ! Guerre Sainte !
__________
Explication:
Cette chanson est une allusion à la coexistence de deux principes, masculin et féminin, et à leur interaction, sujet cher aux religions et notamment à la spiritualité d'Aleister Crowley et sa religion de la Thelema, et donc par extension à Coph Nia qui est largement inspirée de ses ceux derniers.
Le premier couplet s'adresse à l'Homme, le second à la Femme:
Dans le premier sommeille une Bête : “lovée” est une allusion à la Kundalinî, le Serpent Lové, la force primordiale présente en chacun(e) de nous ; et le parolier choisit ici de représenter la seconde suivant l'archétype de Babalon, la Catin qui se donne sans retenue.
Le refrain illustre le caractère sacré de l'attraction, de l'amour, voire de la “guerre des sexes.”
Ainsi la chanson prône la libération totale notamment à travers la réalisation de nos plus intimes tréfonds par-delà les polarités.
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment