Jâ me souviens d'un pâtit bar
Dans la gare de Poitiers
Au bistrot du départ
Ou celui dâ l'arrivĂ©e
Jâ me souviens quâ c'Ă©tait lâ matin
Et qu'yâ avait un monde fou
Mais jâ sais plus câe que tu prenais comme train
Ni câ que jâ foutais dans le Poitou
C'Ă©tait un jour de grĂšve
Sans service minimum
T' appâlais ça une prise d'otage
Et j'avais le syndrome de Stockholm
Jâ me souviens qu'une fois assise
Et bien quâ la Vienne soit loin de l'Euphrate
Que t' avais étiqueté toutes tes valises
Ă cause du plan Vigipirate
Jâ me souviens quâ t'Ă©tais en provânance
Et moi Ă destination
Mais quâ le panneau de nos correspondances
Affichait que des annulations
C'Ă©tait un jour de grĂšve
Sans service minimum
T' appâlais ça une prise d'otage
Et j'avais le syndrome de Stockholm
Jâ me souviens j'avoue souvent
Du silence qui avait précédé
La fin de l'annonce s'excusant
Pour la gĂȘne occasionnĂ©e
Et jâ me souviens que comme tu tenais
Ă câ que jâ respecte tes droits d'usagĂšre
Dans une rame restée à quai
On était montés en premiÚre
C'Ă©tait un jour de grĂšve
Sans service minimum
T' appâlais ça une prise d'otage
Et j'avais le syndrome de Stockholm
Jâ me souviens que t'Ă©tais belle
En conclusion de nos débats
Tout en soupirs de voyelles
Dans lâ wagon 6 de la voie A
Et jâ me souviens de toi nue
Et dâ moi priant contre ta peau
Pour quâ cette journĂ©e n' soit que le dĂ©but
Du plus grand des mouvâments sociaux
C'Ă©tait un jour de grĂšve
Sans service minimum
T' appâlais ça une prise d'otage
Et j'avais le syndrome de Stockholm
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