Faudra bien que je mây fasse
De nâplus me sentir Ă ma place
Ou que les autres me passent devant,
Me dire que jâai dĂ» faire mon temps,
Faudra bien que je mâhabitue
Que rien ne soit comme au début,
Avec lâamour en pointillĂ©s
Entre deux portes fermées à clé,
Je laisse le temps faire, défaire, refaire
Mais il nâira jamais en arriĂšre, non
GĂącher lâamour quâon a vĂ©cu
Comme si de rien nâĂ©tait plus
Je laisse le temps faire, défaire, refaire
Faudra aussi que jâoublie
DâĂȘtre la seule pour toute une vie
Et rabaisser mes illusions
JusquâĂ mâen faire une raison,
Faudra encore fermer les yeux
Sur ce qui pourtant crĂšve les yeux,
Et sâforcer Ă se tenir droit
Alors que plus personne nây croit,
Je laisse le temps faire, défaire, refaire
Mais il nâira jamais en arriĂšre, non
GĂącher lâamour quâon a vĂ©cu
Comme si de rien nâĂ©tait plus
Je laisse le temps faire, défaire, refaire
Et en pissant dans les rigoles
Il faudra bien quâon en rigole
De lâĂ©poque oĂč lâon Ă©tait beaux
A surfer sur les caniveaux
La roue tourne et tournent les vents
Trois petits tours et aux suivants
Mais on nâprend pas comme ça la place
Aux vieux singes qui font la grimace
Je laisse le temps faire, défaire, refaire
Mais il nâira jamais en arriĂšre, non
GĂącher lâamour quâon a vĂ©cu
Comme si de rien nâĂ©tait plus
Je laisse le temps faire, défaire, refaire
Je laisse le temps faire, défaire, refaire
Mais il nâira jamais en arriĂšre, non
GĂącher lâamour quâon a vĂ©cu
Comme si de rien nâĂ©tait plus
Je laisse le temps faire, défaire, refaire
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