Les vénus souterraines
Aux reflets éraflés
S’envolent par centaines
Vers des champs étrangers
Et leur ombre s’attarde
Au creux de mes pensées
Comme une fée qui se farde
De la nuit couleur jais ;
Ô sorcières pérennes,
Vos occultes travées
Vous enjolivent bohème
De charmes avancés.
Les vénus aériennes
Aux silhouettes altérées
Plongent à perdre haleine
Par des axes familiers
Et leur lumière s’efface
Face aux sens aiguisés
Comme la reine de glaces
En son aube diaprée ;
Ô vous reines païennes
Dans vos gaines sanctifiées,
Magnifiques et vilaines
Minimal prieuré.
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